Sur les 42 points soumis au vote des membres composant l'Assemblée populaire communale (APC) d'Oran à l'occasion de sa première session ordinaire 2012, pas moins de 20 marchés publics ont trait à la voirie et seront gérés par la Division de la voirie et de la circulation (DVC). Des marchés qui représentent une enveloppe financière globale comprise entre 287,56 et 338,59 millions de dinars. Une première session de l'APC d'Oran qu'on a voulu ainsi dédier principalement à la voirie dans son sens le plus large, avec un plan d'action orienté vers l'éclairage public, l'assainissement, les cimetières et la signalisation routière. Dans le volet éclairage public, les 12 marchés qui ont été votés portent sur «l'entretien à la maintenance et aux travaux de reprises du réseau, suite aux accidents de la circulation et aux incidents naturels» pour les 12 secteurs urbains de la ville. Ainsi, plus de 20.000 points lumineux sont concernés. Un autre marché porte sur la fourniture d'énergie électrique au réseau éclairage public de la commune, conclu avec l'entreprise publique Sonelgaz pour un montant compris entre 50 et 90 millions de dinars. Deux autres marchés, détaillés en trois lots distincts, concernent par ailleurs la réfection de la signalisation et des feux tricolores au niveau de 53 carrefours de la ville. Il s'agit essentiellement de l'entretien des feux tricolores «suite aux accidents de la circulation, les actes de vandalisme et les incidents naturels.» Le montant consacré à ces deux marchés est compris entre 2,1 et 4,1 millions de dinars pour chacun. Dans le volet assainissement, on note deux marchés pour la création d'un rejet des eaux usées et pluviales de la partie basse de Haï Daya pour lequel un montant de plus de 25 millions de dinars a été consacré, et un autre pour la réalisation d'un rejet des eaux usées au niveau du nouveau CEM base 5 à Haï Bouamama pour un montant de 13,8 millions de dinars. Les trois derniers marchés, dont la gestion est confiée à la DVC, portent sur la réhabilitation, l'entretien, l'équipement et la sécurité au niveau des cimetières de la ville, des marchés qui représentent un montant financier de près de 75 millions de dinars.