Le secteur des travaux publics de la wilaya d'Oran a bénéficié de plusieurs projets pour l'exercice en cours. Parmi ces opérations, la réalisation de la 2ème rocade reliant la localité Belgaïd à la commune d'El-Kerma. Pour la réalisation de cette voie d'évitement d'une longueur de 21 kilomètres, une enveloppe budgétaire estimée à 14 milliards de dinars a été débloquée. En plus de la réalisation de cette route, cette enveloppe sera aussi consacrée à l'installation d'un système de vidéosurveillance au niveau de la rocade. Le plan d'action 2012 de la wilaya d'Oran prévoit également le lancement d'une étude relative à la réalisation d'un port commercial international à El-Mactaâ. En effet, quelque 50 milliards de dinars ont été consentis par l'Etat dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 qui vont essentiellement (20 milliards) pour la liaison à partir du port jusqu'à l'autoroute Est-ouest. Dans ce cadre, le port d'Oran bénéficiera de la réalisation d'une route d'évitement reliant l'autoroute Est-Ouest, sur une distance de 26 km, en traversant haï El-Minzah (ex-Canastel). Signalons aussi que pour ce projet connu sous le nom de deuxième corniche reliant Belgaïd aux plages d'Arzew, une enveloppe financière de 20 milliards de dinars a été débloquée. En plus de la desserte du port, ce tronçon va irriguer toutes les voies urbaines desservant l'agglomération. Ajouté à cela trois trémies ou passages souterrains localisées au niveau du boulevard Millénium, au chemin de wilaya 83 à Es-Sénia et une dernière au rond-point de l'ENSEP. Selon le planning mis au point par la DTP, le début des travaux de réalisation de ces ouvrages d'art devra avoir lieu en principe au cours du 2e trimestre de l'année en cours. Un montant global de 1,2 milliard de DA a été dégagé pour ces trois ouvrages d'art, à raison de 400 millions de DA pour chacun. La DTP table sur ces trois trémies pour résorber les points noirs au niveau des trois intersections en question et permettre ainsi une fluidité du trafic sur ces axes à grand flux. Ce type d'ouvrage d'art s'impose aujourd'hui comme pratiquement la seule solution pour désengorger les grands centres urbains à l'instar d'Oran, où cette variante est de plus en plus utilisée pour remplacer celle désuète consistant en l'aménagement de giratoires dans l'intersection de voies d'important flux. Deux autres trémies figurent déjà sur la feuille de route de la DTP, à savoir celles projetées à hauteur du rond-point des Amandiers et celle, à quelques encablures plus loin sur le même axe routier, à hauteur de l'intersection entre la route nationale n°2 (RN2) et le chemin de wilaya n°45 (CW45: la corniche supérieure). Un viaduc de 600 mètres sera aussi réalisé à partir du centre-ville vers les Planteurs pour les mêmes raisons que les trémies. Rappelons que le réseau routier dense de la wilaya d'Oran est d'une longueur de 1.052,3 km réparti entre 186,5 pour les routes nationales, 592 pour les chemins de wilaya et 274 pour les chemins communaux. 45% sont jugés en bon état, 40,5% sont dans un état moyen alors que 14,5% sont constitués de routes dégradées. La densité routière rapportée à la population est de l'ordre de 0,6 km pour 1.000 habitants.