Il est presque acquis que l'exigence des partis politiques d'un bulletin unique lors des prochaines élections législatives du 10 mai prochain, ne sera pas retenue par l'administration. La bataille déclenchée par les partis politiques, notamment ceux de l'Alliance Verte, semble perdue. C'est le Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, M. Daho Ould Kablia, qui a confirmé le rejet du bulletin unique. Selon lui, «l'exigence» d'un bulletin unique «était absolument irréalisable», avant d'ajouter qu'il s'agit d'une «nouveauté» par rapport au système électoral en Algérie. Et, pour enfoncer le clou, il rappelle que l'organisation technique et administrative des élections relevait des prérogatives essentielles de l'administration. Mais la commission nationale de supervision des élections législatives tient au bulletin unique. Selon son président M.Slimane Boudi, la CNSEL 'reste attachée à cette revendication'', soulignant toutefois «que ce sujet ne représente pas un obstacle à la poursuite de sa mission» (la CNSEL, NDLR). Toujours selon M.Sediki, la Commission Nationale de Surveillance des Elections Législatives (CNSEL) a pratiquement achevé les préparatifs pour le lancement de la campagne électorale qui débutera le 15 avril. La Commission veille à assurer une coordination totale avec les commissions de wilaya et communales pour s'assurer que les partis s'engagent à mener une compagne électorale dans le cadre défini par la Constitution et les lois en vigueur pour garantir un scrutin «libre et transparent». Ainsi, l'opération de tirage au sort relative à la répartition équitable des temps d'antenne entre les partis à la télévision et à la radio se fera une fois que la CNSEL aura reçu les listes de candidatures de la part du ministère de l'Intérieur. La majorité des wilayas a achevé l'opération de préparation et d'équipement des salles devant abriter les rencontres et meetings populaires des partis qui vont y développer leur thème de campagne.