Cette année, l'Institut du développement des ressources humaines (IDRH) a choisi d'attribuer à son programme de manifestations nocturnes durant le mois de Ramadhan «Les nuits du cinquantenaire de l'Indépendance Nationale». Ces soirées, au nombre de dix, commenceront le 23 juillet et se termineront le 16 août. En plus des conférences qui se rapportent à l'histoire de l'Algérie, à l'économie, au système de santé, à la question de l'intelligentsia, à la littérature les hôtes de l'IDRH auront droit au divertissement avec un concert de musique andalouse et au théâtre. Par ailleurs, notons la qualité des intervenants lors de ces conférences : pratiquement tous sont de rang de professeurs et certains d'entre eux enseignent dans des universités françaises. Les premiers intervenants sont Mohamed Bahloul et Brahim Snouci (Professeur à l'université de Cergy-Pontoise-Paris) avec une communication intitulée «Optimismes de l'indépendance, pessimismes de l'indépendance : lectures plurielles du cinquantenaire». Le 26 juillet, deux historiens, en l'occurrence Hassen Remaoun et Fouad Soufi, animeront les débats autour de leur intervention «Histoire et historiens : le temps de l'appropriation». Le 28 juillet, le professeur Abderrahmane Moussaoui, enseignant à l'Université de Lyon, ouvrira le volet des débats en anthropologie politique avec sa conférence «Djihad, nation et nationalisme algérien : le référent religieux dans la culture politique nationale». Le samedi 4 août, Wassini Laaredj, professeur de littérature, écrivain et romancier, inaugurera les débats autour de la littérature algérienne avec sa communication autour du «roman algérien». Le samedi d'après, correspondant au 11 Août, les professeurs Youssef Benabdellah et Rafik Bouklia, nous projetterons dans l'avenir, avec leur conférence «Les défis de l'économie algérienne : une prospective à l'horizon 2030». Le mardi 14 août, deux professeurs spécialistes en anthropologie de la santé animeront une conférence qui a pour titre «Le système de soins en Algérie : 1962 - 2012». Il s'agit du Pr. Mohamed Mebtoul et de l'épidémiologue Mustapha Bouziani. Enfin, ce programme sera clôturé le 16 août par la conférence collective des professeurs Djamel Guerrid, Mohand Mancer et Mustapha Chérif (ancien ministre de l'Enseignement supérieur), conférence intitulée «Intellectuels, société et changements en Algérie». Soulignons que le 8 août, la troupe Nassim Al Andalouss donnera un concert de musique parrainé conjointement par l'IDRH et l'Institut Cervantès. Le simple examen des intitulés de ces communications programmées dans le cadre «Des nuits du cinquantenaire de l'Indépendance nationale» nous renseigne que les promoteurs de cette initiative visent, sans verser dans la prétention, à ébaucher un bilan d'un demi-siècle d'indépendance. Cette dimension de bilan est en tout cas très explicite dans l'intervention des Professeurs Mebtoul et Bouziani concernant le secteur de la santé et peut être implicite dans la communication du Professeur Wassini Laaredj. Ce qui nous pousse à espérer que ce premier cycle de conférences sera suivi par d'autres tout au long de l'année
