Le budget supplémentaire de l'APC de Constantine, le dernier de la mandature de l'assemblée présente, qui doit être renouvelée en octobre prochain, a été voté, hier, par les élus actuels, non sans quelques interrogations sur les modalités et les niveaux de taux de réalisation qu'il va connaître sur le terrain, sachant que son exécution leur échappera dans une large mesure. Il sera tout d'abord en déficit de près de 86 milliards de centimes et se traduira sur le terrain par un programme d'urgence de rattrapage et de mise à niveau de plusieurs secteurs de la commune. Selon le SG de l'APC, qui en a présenté les grands axes, «il s'agit d'un programme d'un montant de 528 milliards de centimes concernant 145 opérations et touchant 15 secteurs». Pour ce qui a trait aux sources de financement, il dira qu'il s'agit d'un montage qui a pour origine le programme communal de développement, le programme sectoriel de développement et une participation du budget de la wilaya et d'autres encore. Ainsi, 55 opérations d'un coût de 143 milliards de centimes et représentant 28% du programme sont prises en charge par le budget de l'APC, cependant que le restant des actions consistant surtout en des aménagements de l'amélioration urbaine dans les cités et quartiers de la ville, relève principalement du sectoriel et donc de la Direction de l'urbanisme et de la construction ainsi que de la wilaya. Parmi les opérations du programme d'urgence, il y a lieu de signaler que 31 d'entre elles, d'un coût de plus de 15 milliards de centimes, concernent des travaux de réhabilitation de quatre secteurs urbains, à savoir celui du 05 Juillet, de Ziadia, de la cité des mûriers et d'El-Gammas. La Direction de l'hygiène et de l'assainissement bénéficiera d'une enveloppe financière de plus de 20 milliards et demi de centimes, pour l'acquisition de 24 véhicules et matériels d'assainissement. Près de 20 autres milliards de centimes iront à l'aménagement des trottoirs et au goudronnage de plusieurs artères du centre-ville, avenue Rahmani Achour, rue Larbi Ben M'hidi, boulevard de l'Est, le boulevard de Boussouf, celui du 20 Août, de Zighoud Youcef, etc. Figure également au programme la réhabilitation des marchés de fruits et légumes de Boumezzou, des Frères Bettou et de Douga pour un montant de 11 milliards de centimes. Pour l'éclairage public de différentes cités, qui n'ont pas été touchées par le programme de 2011, et l'illumination artistique des ponts de la ville, un premier financement de 12 milliards de centimes est disponible pour l'illumination des gorges du Rummel, du pont d'El-Kantara et de la passerelle Slimane Mellah. Il est aussi question de la réhabilitation de quatre jardins publics, Bennacer, Soussa, Djenna et celui de Boussouf pour près de 10 milliards de centimes, sans oublier la création de jets d'eaux, de fontaines et d'autres actions encore.