Grosse inquiétude dans les rangs des nombreux inconditionnels du club phare des Hauts Plateaux de l'Ouest, la JSM Tiaret, qui vient d'accéder cette saison, au grand bonheur de ses supporters, en division nationale amateur. Mais le mandat du nouveau boss d'Ezzerga, Djehad Daoud, n'est pas valide selon la version fournie dimanche par un responsable à la direction de la jeunesse et des sports, puisque ce dernier a aussi été président de l'IRB Bouhenni, il y a un mois de cela, en présence du même huissier de justice que celui qui a assisté, quelques jours plus tard, à l'AGE de la JSM Tiaret. En effet, interrogé dimanche par le « Quotidien d'Oran », un responsable à la DJS, en l'absence du directeur en congé, a indiqué que Djehad Daoud a « effectivement été élu à la tête de l'IRB Bouhenni, avant d'être désigné comme président de la JSM Tiaret». A la question de savoir si cela est conforme à la réglementation en vigueur, le même responsable a expliqué qu'une « démission verbale du club de l'IRB Bouhenni a bel et bien été présentée par Djehad Daoud, mais cela n'est pas conforme à la réglementation qui gère les clubs sportifs amateurs », a-t-il tenu à souligner. Alors qui est responsable de cet imbroglio juridico-administratif, l'huissier de justice, chargé de faire respecter la loi, ou la direction de la jeunesse et des sports, garante de la réglementation ? s'interroge-t-on dans l'entourage de la JSM Tiaret. Une réunion extraordinaire de l'assemblée générale du club devrait être convoquée dans les prochains jours pour tirer cette « affaire » au clair, et le wali aurait été saisi du dossier, deux jours seulement après la reprise des entraînements dans une ambiance des plus délétères. Affaire à suivre