Pas moins de 1.856 projets ont été financés dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) à Oran depuis le début de l'année en cours au 22 juillet dernier, selon M. Bessai Barhim, chargé de la communication et de l'écoute sociale. Ces projets ont permis la création de 3.480 postes d'emploi. Le secteur d'activité le plus sollicité est celui du transport de marchandise avec 658 projets, suivi par le secteur des services avec 564 projets, vient en troisième position le transport frigorifique avec 104 projets financés. Pour ce qui est des dossiers indemnisés par les banques, 267 dossiers ont été pris en charge par les banques. La BEA vient en tête de liste avec 168 dossiers indemnisés, suivie par le CPA 62 dossiers et en suite la BADR avec 30 dossiers, selon M. Bessai. Avec ces nouveaux projets, le cumul des projets financés depuis 1997 a atteint les 10.393 avec 28.592 emplois créés. Pour l'année écoulée, 1.943 petites et moyennes entreprises (PME) ont été créées dans le cadre de ce dispositif. Le coût d'investissement dépasse les 7 milliards de dinars. Cette année, l'agence a adopté une nouvelle formule d'encouragement afin de venir en aide aux porteurs de projets et à développer les différentes activités ciblées. Des formations seront dans ce cadre assurées au profit de ces jeunes en matière de gestion des entreprises, un concept que l'agence veut vulgariser à travers des cycles de perfectionnement qui seront donnés dans ce cadre. Avec les nouvelles dispositions prévues cette année pour l'aide et le soutien à l'emploi des jeunes, le traitement des dossiers pourra doubler. Dans le même cadre, on apprend qu'une nouvelle antenne ANSEJ sera ouverte à Bethioua, alors que celle d'Arzew sera transférée vers un nouveau siège d'ici un mois. Il est aussi prévu l'ouverture d'un siège à Es-Sénia et à Oued Tlélat. Il y a lieu de rappeler que dans le cadre du suivi des projets sur le terrain, une commission composée de représentants de l'ANSEJ, ceux des banques, des membres du fonds de garantie et des juristes a été installée pour vérifier si les projets financés ont été concrétisés sur le terrain. C'est ainsi que des poursuites judiciaires ont été lancées à l'encontre de dix porteurs de projets dont certains ont bénéficié de complicité de quelques fournisseurs dans l'obtention de crédits pour des projets qui n'existent pas sur le terrain. Pour sécuriser à la fois tous ces circuits, l'Etat a instauré une nouvelle formule de protection qui exige que seulement 30% du montant du crédit soit octroyé au porteur de projet pour l'acquisition de son matériel. En contrepartie, le fournisseur doit délivrer une attestation justifiant l'existence de cet équipement, laquelle sera remise à l'ANSEJ. Le reste du montant, soit les 70% du crédit, sera débloqué une fois que la commission composée des représentants de l'ANSEJ plus un huissier de justice aura vérifié sur place le matériel réceptionné par le jeune et s'assurer par là même de sa qualité et de sa validité.