Prothèse totale du genou : actualités et perspectives» est le thème d'un congrès international qui se tiendra le mois d'octobre, prochain à Oran. La rencontre sera organisée par le service d'orthopédie-traumatologie de l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre les 19, 20 et 21 octobre 2012. Pour les objectifs, ce congrès s'inscrit dans le cadre de l'ouverture aux autres services d'orthopédie, aussi bien nationaux qu'étrangers, la multiplication des échanges de connaissances et d'expériences. Plus de 200 spécialistes algériens et étrangers sont attendus à cette manifestation scientifique. En effet l'arthrose toucherait 4 millions d'Algériens. La fermeté des propos dans les différentes approches médicales est une alerte sur cette maladie, transformée en une affaire de santé publique de première importance. Cette maladie, générée par la lésion irréversible du cartilage, prend de l'ampleur. De la gonarthrose aux lésions de l'arthrose, des avancées thérapeutiques en rhumatologie aux ostéotomies et à la prothèse totale du genou, avec leur cortège d'analyses cliniques, points de vues, visco-supplémentation, indications chirurgicales et recommandations de prise en charge, seront débattues, lors de cette rencontre. Deux conférences d'enseignement sont programmées. Le congrès se terminera par la retransmission, en direct, de deux interventions chirurgicales pratiquées du genou « navigué ». A l'ère de la chirurgie assistée par ordinateur et de la robotisation dont les retombées financières sont loin d'être négligeables et surtout d'être supportables par les pouvoirs publics, cette technique « intermédiaire » semble intéressante, selon les spécialistes. Difficile de croire les révélations faites par les spécialistes sur les méfaits de l'arthrose et la gonarthrose. Cependant, tous s'accordent à dire que l'Algérie accuse un retard considérable, en matière de prévention de l'arthrose qui touche particulièrement les femmes. D'autant que le traitement médical à base d'anti-inflammatoires et d'antalgiques a montré ses limites avec des complications gastriques, rénales et cardiovasculaires. Alors que dans les pays voisins, la mise en place d'une prothèse inerte composée d'éléments métalliques séparés par un élément en plastique se généralise progressivement malgré sa cherté, en Algérie l'on en est toujours au stade des reculades. Pour rappel, en 2007 a été réalisée la première pose de prothèse de révision de reprise du genou, une première médicale en Algérie et au Maghreb. L'équipe du service de chirurgie orthopédique et de traumatologie du CHU de Bab El-Oued a réalisé cette intervention chirurgicale sur deux malades.