Le tir vient d'être rectifié enmatière d'emploi de jeunes. Suite aux directives du wali, relatives à l'application du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), ce mécanisme d'emploi a repris son fonctionnement normal après plusieurs mois de paralysie. Mercredi, le wali a fait le point avec le directeur de l'ANEM et les secrétaires généraux des 26 communes sur la mise en œuvre des instructions qu'il avait données, deux jours auparavant, à l'effet de débloquer la situation relative à cet instrument d'emploi. Concrètement, il ressort du débat qui a eu lieu dans l'hémicycle que « 1.500 employés - au total - dans le cadre du DAIP seront actifs dès cette semaine, à travers la wilaya ». Le premier responsable de l'Agence nationale de l'emploi au niveau d'Oran s'est engagé devant le chef de l'Exécutif pour atteindre cet objectif à très brève échéance. Pour y parvenir, l'ANEM a mis en marche un système consistant à reconduire les contrats et/ou à recruter de nouveaux primo-demandeurs du DAIP, par « quotas » de 40 postes pour chaque commune. Exception faite pour la commune d'Oran, qui aura pour sa part 40 postes pour chaque secteur urbain, soit en principe un total de 480. Pour le règlement de la situation, plusieurs séances de travail ont eu lieu, mardi et mercredi derniers, au niveau de chaque circonscription entre les chefs de daïra territorialement compétents, les SG de communes et les directeurs d'antennes de l'ANEM, dans le but pour, d'abord, mettre en phase les données détenues par l'ANEM d'avec celles recensées par la municipalité et, ensuite, faire activer les dossiers en fin de contrat et déposer de nouvelles candidatures au dispositif DAIP. Ainsi et pour permettre une fluidité dans l'alternance des préposés aux postes DAIP dans ses trois catégories CID, CIP et CFI, il a été adopté un processus de gestion basé sur un traitement d'une liste de 40 dossiers par cycle. Reste un problème indépendant de la volonté de l'ANEM, celui lié à la reconduction du « 3ème contrat ». En effet, le directeur de l'ANEM de wilaya d'Oran a expliqué que le logiciel conçu pour la gestion du DAIP refuse automatiquement de valider un 3ème contrat en envoyant un message disant en substance que le postulant en question a déjà bénéficié d'un renouvellement du 1er contrat. Suite à quoi, le wali a assuré qu'il allait se charger de lever cette contrainte technique avec les instances centrales concernées. Pour rappel, cette dynamique insufflée au dispositif d'emploi du DAIP fait suite au constat noir relevé par le wali concernant l'application de ce mécanisme. En effet, non seulement les indicateurs quantitatifs de l'application sur le terrain de ce dispositif d'emploi financé à 100% par l'Etat étaient complètement au rouge, mais, bien pire que cela, il y avait de forts contrastes entre les points de situation dressés par la direction de l'Emploi, d'une part, et les chiffres livrés par les municipalités, de l'autre part. Pour certaines communes, l'écart entre le nombre d'employés dans le cadre du DAIP et qui sont en poste recensé par la direction de l'Emploi et celui annoncé par la commune par la voix de son SG dépassait les 100.