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Rezzag Bara à Oran : L'Algérie «n'accepte pas qu'on lui dicte une conduite à tenir»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 09 - 2012

En seulement une année, d'août 2011 au même mois de 2012, le nombre de demandes d'asile en Algérie a carrément doublé, passant de 670 à pas moins de 1.331.
Ce sont là les derniers chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en Algérie, qui a recensé également, fin août dernier, 119 réfugiés reconnus. Une évolution qualifiée de «phénoménale» par Melle Amir Ali Amel, assistante des services communautaires au sein de l'UNHCR, lors d'une communication présentée, avant-hier, à l'occasion de la tenue à Oran de l'atelier sur la protection des mineurs et groupes vulnérables.
Un atelier sous le thème de «la protection des mineurs et des groupes vulnérables, » le quatrième du genre, après les deux d'Alger et celui de Biskra et qui s'inscrit dans le cadre du projet «Algérie : Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes» initié conjointement par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) et le Conseil italien pour les réfugiés (CIR). Le projet, note-t-on, fait partie du programme thématique de coopération de l'Union européenne avec les pays tiers dans le domaine des migrations et de l'asile. La rencontre d'Oran a été marquée par la présence du conseiller à la présidence de la République pour les questions des droits de l'Homme, M. Kamel Rezzag Bara, du secrétaire général du CNCPPDH, M. Abdelwahab Merdjana, et du directeur du CIR, M. Christopher Hein.
Dans son allocution d'ouverture des travaux, M. Kamel Rezzag Bara a tout d'abord tenu à souligner le caractère «évolutif» du phénomène des flux migratoires, notamment par rapport à l'«évolution majeure» qu'a connue la région. Une situation résultant des crises en Libye et au nord du Mali. Pour le cas du Mali, l'on recense, pas moins de 35.000 réfugiés qui ont fui les violences vers les pays limitrophes, a rappelé M. Bara. Un contexte politique, sécuritaire et humanitaire qui a favorisé, a-t-il ajouté, l'influence des groupes terroristes d'Aqmi dans la région. Pour le conseiller à la présidence de la République pour les questions des droits de l'Homme, la notion de frontières n'est considérée par l'Algérie ni comme ligne d'enfermement, ni comme barrière de séparation. Pour nous, la notion de frontière traduit plutôt «un espace de solidarité, de rencontre et de dialogue», a-t-il soutenu, d'autant plus, a-t-il ajouté, que les populations sont quasiment les mêmes des deux côtés des frontières. Dans ce même ordre d'idées, M. Bara a réitéré la position de l'Algérie qui, a-t-il dit, «n'accepte pas qu'on lui dicte une conduite à tenir» qui serait contraire à ses valeurs, privilégiant plutôt une approche qui repose sur «le dialogue et la concertation avec ses partenaires». Mais un partenariat qui respecte «la dignité de l'Homme et la souveraineté des Etats», a-t-il souligné. M. Bara a ainsi plaidé pour une approche à la fois humanitaire et sécuritaire en matière de traitement du phénomène des flux migratoires vers l'Algérie. «Il est nécessaire d'adopter une double approche qui repose sur la vigilance sécuritaire, d'une part, et la prise en charge humanitaire, d'autre part, dans le traitement des conséquences des flux de migrants fuyant les conflits et les crises dans leurs pays respectifs», a-t-il indiqué. L'aide humanitaire et la prise en charge efficace de ces flux de migrants, à l'instar de ceux affluant des pays du Sahel, «nécessite la contribution au retour de la stabilité et de la quiétude dans leurs pays, afin de les aider à y retourner volontairement», a-t-il ajouté.
Les participants à l'atelier sur «La protection des mineurs et des catégories vulnérables des migrants» ont enfin recommandé, à l'issue de leurs travaux, la création en Algérie d'une instance spécialisée dans la défense des droits des mineurs et des enfants migrants. Les intervenants ont insisté sur la nécessaire prise en charge convenable des mineurs en leur ouvrant droit aux soins, à l'enseignement, à la formation et à un poste d'emploi après avoir atteint l'âge de travailler et en leur offrant l'aide psychologique et sociale et divers autres droits dont jouissent les enfants dans leurs pays. Les participants ont également recommandé de mettre les mineurs réfugiés non accompagnés ou séparés «dans des centres d'accueil adaptés à cette frange et de ne pas les reconduire à leurs pays d'origine sauf après avoir confirmé l'existence d'un tuteur légal», et ce en collaboration avec les services consulaires de leurs pays.


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