Les corps communs des secteurs de l'Education, de la Santé, de la Solidarité, de l'Enseignement supérieur, des daïras, APC, sages-femmes et agents de sécurité de la wilaya d'Alger vont se mettre en grève de 3 jours et ce, à partir du 16 septembre prochain. Plus d'une dizaine de revendications sont mises en avant par les fédérations nationales de ces secteurs qui, selon le secrétaire national du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (SNAPAP), Rachid Djani, ont donné leur aval à l'option de grève. Contacté hier au siège du syndicat à Bab Ezzouar, le SG de ce syndicat détaillera les revendications des différentes fédérations. Il s'agit en premier de l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11 régissant les relations de travail et qui a une répercussion sur les salaires de base des travailleurs de ces secteurs. Ces mêmes travailleurs revendiquent à ce que des primes soient instituées telles la prime de contagion et sa généralisation à l'ensemble des travailleurs des corps communs et la prime de panier et de transport, augmentation des allocations familiales, augmentation de la prime de scolarité et celle de la femme au foyer. L'augmentation de la prime de rendement à hauteur de 40% par rapport au salaire et sa généralisation à l'ensemble des travailleurs est revendiquée avec effet rétroactif. L'intégration des contractuels, le droit à la formation et à la promotion professionnelle sont réitérés avec force par ce syndicat. Cette grève qui durera 3 jours, à laquelle ont appelé les fédérations sous la houlette dudit Snapap, risque d'être reconduite si ces revendications ne sont pas prises en charge dans les jours qui suivent, soutiennent les concernés, et un débrayage de 5 jours est projeté à partir du 23 du même mois. Si cette action sera sans suite, ils se mettront en grève illimitée.