Le Centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO) poursuit son programme de mise à niveau de ses services. Après la réouverture officielle, mardi dernier, du service médico-légal (morgue), les travaux de rénovation totale du service de réanimation (2ème étage des UMC) sont en voie d'achèvement. «La mise à niveau du service de réanimation accuse un taux d'avancement appréciable. Les travaux de rénovation sont à 95%. Le deuxième étage des UMC a été complètement mis à niveau pour se conformer aux normes. Il a été question de la rénovation totale de l'étanchéité, de la boiserie et de la dalle de sol. Cependant, la réouverture de ce service ne sera possible qu'après l'acquisition de tous les équipements médicaux nécessaires, à commencer par les lits chocs. Le service sera opérationnel à partir de la fin du premier semestre 2013», précise le chargé de communication de cet établissement hospitalier. Les procédures administratives pour équiper ce service sont à un stade avancé. Une enveloppe de plus de 20 millions de cts est consacrée pour l'acquisition des lits chocs, précise la même source. L'opération de mise à niveau de ce service a été lancée il y a six mois pour un montant de quatre (4) milliards de cts, rappelle-t-on. Les travaux de mise à niveau sont également en voie d'achèvement dans plusieurs autres services notamment ceux de l'ORL, de la néphrologie et des dialysés. La direction de cet établissement hospitalier compte, par ailleurs, lancer des travaux de rénovation du service de neurologie. Les malades hospitalisés dans ce service seront pris en charge par le service de neurologie de l'EHU 1er Novembre 1954. Concernant les travaux de pré-installation d'un appareil IRM au service de radiologie central, le chantier est à un taux d'avancement de 95%. Il sera prochainement prêt pour accueillir le nouvel appareil IRM de dernière génération commandé par le CHUO auprès d'un opérateur privé spécialisé dans les équipements médicaux pour un montant de 14 milliards de centimes. Le service de radiologie central a été aussi équipé il y a quelques jours d'un nouveau scanner pour le diagnostic du corps humain. Le nouveau scanner a coûté 50 millions de dinars. L'entrée en service de ces nouveaux appareils d'imagerie médicale devra améliorer le diagnostic des anomalies qui ne sont pas visibles sur des radiographies standard ou à l'échographie. Le personnel médical et paramédical ainsi que les malades restent toutefois sceptiques, puisque l'acquisition de cet appareil ne va aucunement alléger les souffrances des patients dans ce centre hospitalo-universitaire qui croule sous le poids des évacuations «inutiles» issues de toute la région ouest. Une forte pression qui altère la sécurité et la qualité des soins dans cet établissement hospitalier. Les craintes des malades sont justifiées par le fait que les scanners déjà installés dans cet établissement hospitalier ne sont pas exploités à ce jour de manière optimale en raison du manque de personnel de maîtrise.