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Sommet des «5+5» : Terrorisme et immigration clandestine au menu de la 1re sortie de Sellal
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 10 - 2012

Les thèmes débattus par le sommet des chefs d'Etat du mécanisme des «5+5», auront été triés sur le volet : terrorisme, défense, immigration clandestine, co-développement, énergies nouvelles. Derrière ces thèmes, se cache en fait une volonté, toujours tenace, des pays du nord de la Méditerranée de sécuriser leur flanc sud. Et, à ce niveau, rien de mieux que le mécanisme des «5+5» pour se faire entendre, moyennant des concessions sans lendemains, aux pays de la rive sud. A La Valette, ils étaient tous là : le chef du gouvernement Abdelmalek Sellal, son homologue marocain Abdelillah Benkirane, le chef de l'Etat tunisien Moncef Marzouki et Mohamed Ould Abdelaziz, et le président du Parlement libyen Mohamed Magaryef. Pour la rive nord, il y avait le président français François Hollande, le chef du gouvernement italien, Mario Monti, et ses homologues espagnol Mariano Rajoy et portugais Pedro Passos Coelho. L'Union européenne a été représentée par le président de la Commission européenne, José Barroso, et le commissaire à la Politique européenne de voisinage, le Tchèque Stefan Füle. Le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe (UMA) Habib Ben Yahia et le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM) Fathallah Sijilmassi étaient parmi les observateurs.
La rencontre de La Valette est la seconde réunion au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement de ce forum, lancé à Rome en 1990 et appelé «Dialogue 5+5» : Espagne, France, Italie, Malte, Portugal + Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie. A côté des préoccupations relatives à une meilleure coopération économique et au renforcement du dialogue politique, ce sommet n'a eu d'yeux que pour deux grands dossiers: la situation au Mali avec son corollaire le terrorisme, dans cette région de l'Afrique et la lutte contre l'immigration clandestine. Sur ce dernier dossier qui plombe les relations entre le nord et le sud de la Méditerranée, le président tunisien Moncef Marzouki a annoncé, à l'issue du sommet, la création d'une «task force pour regrouper les énergies» face à l'«urgence absolue» de l'immigration des pays du Sud vers le Nord. «C'est bien de parler de développement, de réseaux d'énergie solaire, mais l'urgence absolue pour moi, l'urgence démocratique c'est l'immigration», a-t-il déclaré. «J'ai proposé et le sommet a validé la création d'une ‘task force' pour empêcher cette émigration et secourir ces gens afin d'éviter ces tragédies en mer», a-t-il ajouté. Il faut, selon lui, «mettre en commun les efforts et les ressources mais ce ne doit pas être une opération de sécurité, cela doit être humanitaire. On ne peut pas accepter que des centaines de gens se noient en Méditerranée», a-t-il insisté. Par ailleurs, la situation au nord du Mali a été le second grand volet des discussions, que ce soit au niveau bilatéral ou lors des travaux en plénière. Une solution consensuelle a été dégagée, lors du sommet, en dépit des efforts de quelques pays du Nord de soutenir l'option de l'intervention militaire pour déloger les groupes armés qui occupent cette région du pays.
Selon le ministre algérien des Affaires étrangères, les participants au sommet sont tombés d'accord sur une formule consensuelle, qui met entre parenthèses les divergences et les points de vue sur ce dossier, entre membres du forum. Les «5+5» ont «exprimé leur volonté d'aider le gouvernement malien jusqu'à ce qu'il puisse arriver à sécuriser son territoire et l'unité du Mali», souligne M. Medelci.
En outre, les participants à ce sommet ont exprimé leur détermination à lutter contre le terrorisme. Les pays membres du Dialogue 5+5, «se sont engagés à mobiliser toutes les énergies pour lutter contre le terrorisme», a encore ajouté M. Medelci.
D'autre part, et à l'issue du sommet, les pays du Dialogue 5+5 ont décidé de renforcer le dossier relatif à la sécurité alimentaire, de consolider la coopération en matière de transport, d'environnement et de la formation dans tous les domaines. Pour autant, l'Algérie avait exprimé sa préoccupation, lors de ce sommet, sur les ‘'obstacles qui subsistent encore lors des déplacements des personnes de la rive sud de la Méditerranée, vers celle du nord». «Nous allons saisir l'opportunité de ce sommet pour évoquer cette question et appeler les pays du nord de la Méditerranée à prendre les dispositions nécessaires pour faciliter ces déplacements, en prenant en considération la dignité et le respect des gens», a-t-il ajouté. Plus solennel, le communiqué final relèvera l'urgence de la coordination des positions, quant à la lutte contre le terrorisme et les groupes armés au Nord-Mali. L'Algérie, pour sa part, a beaucoup travaillé pour qu'une solution politique consensuelle soit trouvée pour résoudre la crise malienne, sans le recours aux armes.


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