La première session extraordinaire de l'APW de Constantine qui devait se tenir le lundi 31 décembre a été annulée en dernière minute, à la grande surprise des nombreux invités, dont les médias, qui se sont présentés à l'heure au rendez-vous annoncé. Une annulation qui a poussé à la dissertation autour des raisons qui ont provoqué ce premier couac d'une assemblée qui a difficilement élu son président après deux tours d'un scrutin très serré (un seul point de différence entre le candidat FLN, M. Yaïche Abdelghani, et son rival du RND, M. Bouchoucha Ali). Des mécontentements, voire des blocages, auraient vu le jour suite au refus manifesté par certains partis siégeant à l'assemblée autour de la configuration des vice-présidences et des commissions. Un tel désaccord est probable, il est d'ailleurs impossible d'arriver à un consentement unanime au sein des partis sur ce dossier précis du dispatching de postes ou autres rôles dans les commissions, point qui figure dans l'ordre du jour de cette session extraordinaire, mais aucune formation politique n'a manifesté une franche objection ou boycott de la session, avancera un élu du FLN. D'après le président de l'APW de Constantine, ainsi qu'un avis largement partagé par beaucoup d'autres élus, l'annulation de la session extraordinaire du lundi dernier est due à l'absence de la majorité des élus. Une absence liée, donc, à la fête du nouvel an. Des élus ont préféré s'éloigner un peu de la scène « afin de réveillonner à tête reposée », avant d'ouvrir le bal de l'assemblée avec ses batailles de coulisses et ses crises de déception qui ne manqueraient pas d'assommer plus d'un. En tout cas, tous les soucis ne sont que reportés pour le début de la semaine prochaine, le dimanche ou le lundi.