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Des centaines d'otages libérés mais des terroristes encore embusqués : In Amenas encore en attente du dénouement
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 01 - 2013

L'opération militaire destinée à déloger les terroristes qui ont attaqué le site gazier de Tigentourine se poursuivait encore, hier vendredi. Un bilan non définitif faisait état de 573 otages algériens libérés et d'une centaine de ressortissants étrangers sur un total de 132 détenus par les terroristes.
Les forces spéciales de l'armée tentaient toujours de trouver un «dénouement pacifique» pour obtenir la reddition du groupe terroriste retranché dans la raffinerie et libérer un groupe d'otages encore entre leurs mains. Le bilan des victimes parmi les otages après l'assaut donné jeudi n'était toujours pas établi. Le seul qui circulait venait des terroristes qui ont utilisé le canal d'Al Jazira et de certains sites mauritaniens. Il faisait état de 34 otages tués ainsi que 15 ravisseurs dont le chef de groupe terroriste Abou Al Baraa. Un chiffre qualifié de « fantaisiste » par une source officielle. Mais on était encore sans bilan officiel des victimes. L'insistance sur la recherche d'un «dénouement pacifique » répond à une montée des critiques en Occident et au Japon à l'exclusion de Paris qui fait preuve de « compréhension à l'égard de la ligne de fermeté choisie par les autorités algériennes. Un choix d'ailleurs clairement annoncé,dès le début de la prise d'otages, par le ministre de l'intérieur Daho Ould Kablia, qui a exclu toute négociation avec les terroristes. Encore que les forces spéciales semblent avoir agi rapidement pour contrer une tentative des terroristes de quitter les lieux avec des otages en bouclier.
PAS DE NEGOCIATIONS
Le refus de négocier avec les terroristes a été réitéré jeudi, après l'assaut, par le ministre de la communication, M. Mohamed Saïd : «Face au terrorisme, hier, comme aujourd'hui, comme demain, il n'y aura ni négociation, ni chantage, ni répit», a-t-il déclaré. Les terroristes «ne réussiront pas à atteindre leurs objectifs». Les pertes en vies humaines ont entrainé, sans surprise, un montée des critiques dans les capitales concernées. «Je pense que nous devons nous préparer à la possibilité de mauvaises nouvelles à venir», avait averti le Premier ministre britannique David Cameron. C'est d'ailleurs, le Premier Ministre britannique qui a mis fin aux informations contradictoires qui circulaient en assurant que l'opération était toujours en cours vendredi. «Nous sommes toujours confrontés à une situation mouvante et dangereuse dans laquelle une partie des terroristes a été éliminée dans un secteur du site, mais certains représentent toujours une menace dans une autre zone», a déclaré M.Cameron. Le Japon a convoqué l'ambassadeur algérien et a même demandé à l'Algérie de «cesser immédiatement» son opération. Il est vrai que le sort de 14 Japonais restait incertain. Un responsable américain a souligné que les Etats-Unis n'avaient pas été mis au courant en avance de l'intention des autorités algériennes de mener un assaut.
UN GROUPE TERRORISTE MULTINATIONAL
Ces critiques ne sont pas surprenantes, les gouvernements en question devant tenir compte de leurs opinions publiques. Mais ils n'ignoraient pas que les autorités algériennes n'allaient pas céder et encore moins laisser le groupe terroriste partir avec des otages. Les critiques restent relativement contenues et les choses évolueront suivant le bilan. Les groupe terroriste serait composé de 32 membres de «diverses nationalités». Une source sécuritaire le décrit comme «très lourdement armé, y compris de missiles, de lance-roquettes et autres armes de guerre». Son but, selon la même source, était de « prendre en otage les travailleurs étrangers du site gazier et de les acheminer au Mali pour exercer de pressions insoutenables» sur les pays qui prennent part à l'opération de lutte contre les terroristes au Mali et sur la communauté internationale. «A défaut, ce groupe, selon la même source, a envisagé d'abattre ses otages étrangers pour maximiser l'impact sur la communauté internationale». Une source ayant la veille indiqué que 18 terroristes avaient été tués dans l'assaut des forces armées algériennes. Ce qui laisserait à penser qu'il y avait 14 terroristes embusqués dans l'usine gazière. Certaines sources parlaient de 7 à 10 terroristes encore embusqués dans l'usine. Mokhtar Belmokhtar, chef présumé des éléments qui ont attaqué le site gazier aurait proposé à la France de «négocier» la fin de la guerre au Mali et de libérer «les otages américains» contre des islamistes détenus aux Etats-Unis, selon l'agence mauritanienne ANI.
Le ministre américain de la défense Lean Panetta a déclaré de son côté que les terroristes doivent savoir «qu'ils ne trouveront aucun refuge, en Algérie, en Afrique du Nord ou nulle part ailleurs» ajoutant que ceux qui «qui attaquent gratuitement notre pays et ses ressortissants n'auront nulle part où se cacher.».
UN NUAGE NOIR SUR LE SECTEUR PETROLIER
Le groupe britannique BP a indiqué avoir évacué onze de ses employés ainsi que «plusieurs centaines» de salariés d'autres entreprises et qu'un quatrième vol était prévu vendredi. Selon nos informations, les travailleurs algériens de plusieurs pétroliers et gaziers ont reçu un « congé d'une vingtaine » de jours. L'impact de l'attaque terroriste sur le secteur pétro-gazier algérien risque d'être lourd alors qu'une nouvelle loi sur les hydrocarbures destinée à encourager l'investissement étranger doit être votée le 21 janvier prochain. L'Agence Internationale de l'énergie (AIE) a estimé que la prise d'otages « fait peser un nuage noir sur les perspectives du secteur de l'énergie du pays». L'agence souligne qu'à la suite de «l'enlèvement et du meurtre d'employés pétroliers étrangers», la production du gisement gazier d'In Amenas a été arrêtée, ce qui inclut une production de condensats «estimée à 50.000 barils par jour». Outre cet aspect économique, la question se pose sur ce que feront les autorités algériennes. L'attaque contre le site gazier d'In Amenas va-t-il entrainer une intervention des forces algériennes au nord du Mali ? Certains le craignent et considèrent que ce serait le piège qui se refermerait sur l'Algérie dans une région où des manœuvres troubles et sophistiquées sont en cours.


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