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MATRAQUAGE BELLICISTE
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 09 - 2013

Le président russe Vladimir Poutine n'a pas changé de position sur la Syrie. Il veut que le dossier de l'utilisation présumée d'armes chimiques passe par le Conseil de sécurité et refuse que les «preuves» des services de renseignements occidentaux servent d'arguments. S'il y a des preuves d'une utilisation des armes chimiques, elles doivent être soumises au Conseil de sécurité qui les évaluera. Et ces preuves ne «doivent pas se baser sur des rumeurs ou des informations reçues par les services secrets au cours d'écoutes, de discussions, etc.»
Si ces preuves sont «convaincantes», la Russie pourrait accepter une action dans le cadre de l'Onu. Hors de ce cadre, toute attaque contre la Syrie en dehors d'une autorisation du Conseil de sécurité serait une «agression». Les médias occidentaux, à l'évidence en position «embedded», ont choisi de lire ce qui les arrange dans la déclaration du président russe. Il «assouplirait» sa position et serait «prêt» à soutenir une action militaire contre la Syrie. Ces médias n'ont pas rapporté la question un tantinet ironique de M. Poutine qui se demandait «s'il est établi que ce sont les rebelles qui utilisent les armes de destruction massive, que feront les Etats-Unis ? Ils arrêteront de livrer des armes aux rebelles ? Ils interviendront militairement contre eux ?».
Il y a dans ce «traitement» particulier des déclarations de Vladimir Poutine un signe évident que le marketing guerrier des médias occidentaux se heurte à la profonde méfiance des opinions publiques occidentales, soumises pourtant à un matraquage intensif. Cette méfiance s'est déjà traduite au niveau du Parlement britannique par un rejet des appels à la guerre du gouvernement. Dans de nombreux pays occidentaux où les populations payent le prix fort d'une soumission aveugle des gouvernants aux «marchés», les appels à la guerre suscitent rejet et scepticisme. Barack Obama en demandant l'aval du Congrès cherche autant à se protéger qu'à se donner le temps de lancer la machine propagandiste pour faire changer l'opinion.
Dans ce contexte, le lobby israélien et notamment son fer de lance, l'AIPAC, sont fortement mis à contribution. Et comme l'Iran est depuis des années l'objet d'une intense campagne de dénigrement, de haine et de mensonges, Obama croit avoir trouvé le bon argument en affirmant qu'en attaquant la Syrie, les Etats-Unis avertissaient l'Iran. A l'évidence, la présentation tronquée des propos du président russe montre qu'on n'hésite devant rien et que la machine médiatique va s'emballer de plus en plus à l'approche du 9 septembre, date prévue pour la réunion du Congrès américain. La Maison Blanche veut apparemment «emballer» son affaire pour être prête à frapper à la date du 11 septembre. Histoire de rester dans les «symboles» qui ont fait l'argument du bellicisme impérial de ces dernières années.
Beaucoup de pays émergents qui participent au G20 d'aujourd'hui partagent les prévenances russes contre une intervention occidentale en Syrie et ils contestent tout autant la prétention de quelques pays «blancs» à s'ériger en porte-parole exclusif de la communauté internationale. Ils devront cependant prendre garde à ce qu'ils diront ou communiqueront au cours de ce G20. Les va-t-en-guerre risquent de s'en servir comme alibi pour justifier leur mépris du droit international.


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