Une opération de réfection des trottoirs vient d'être entamée dans le chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck. Les travaux de revêtement ciblent la rue Harichi Boumediene, qui prend naissance au niveau de la place Vassas pour longer partiellement le siège du tribunal et celui de la sûreté de daïra avant d'aboutir à la rue Mélinette. Selon une source proche du dossier, un apport d'un montant de huit millions de dinars a été dégagé pour financer les travaux de réfection, ainsi que la réalisation d'aires de stationnement. Notons que cette opération a été précédée par des travaux de revêtement de la chaussée de cette rue et par l'installation de l'éclairage public. Il importe de signaler dans ce même ordre d'idées que l'accès du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck, situé à proximité de la brettelle qui converge vers cette rue, a connu une transformation appréciable. Les travaux d'aménagement urbain ont, en effet, magnifiquement redoré le blason terni du paysage de cet accès, continuité du CW 44, qui longe le bourg Haï Bensmir (ex-douar Nakousse) avant d'aboutir à la place Vassas, sise en plein cœur de ladite commune. En guise de trottoirs, les accotements tapissés de terre battue étaient à l'origine des nuages de poussière provoqués par le moindre petit vent. La chaussée était minée de nids-de-poule et autres crevasses et ressemblait plutôt à une piste carrossable de campagne. L'éclairage public était inexistant depuis la construction dudit bourg, constitué essentiellement de maisonnettes individuelles et collectives dont la réalisation remonte à l'époque coloniale. L'opération d'aménagement urbain a consisté à l'éradication de toutes ces contraintes, qui étaient à l'origine des désagréments causés au cadre de vie de la population dans cette zone de la commune d'Aïn El-Turck. Un apport d'un milliard de centimes a été dégagé du budget primitif pour financer ce projet d'utilité publique, qui a été inscrit parmi les priorités et a concerné la réalisation de trottoirs, le revêtement de la chaussée et l'installation de candélabres sur cette route, dont les travaux ont été lancés, rappelons-le, après la mise en place d'un réseau de redimensionnement du collecteur des eaux usées et celui de l'AEP, ayant permis notamment l'éradication de 2.500 fosses septiques, sources de nuisances et de maladies à transmission hydrique, et a grandement contribué ainsi à l'amélioration des conditions de vie des habitants de Haï Bensmir. Notons également, dans ce même registre, que d'autres travaux d'aménagement urbain ont ciblé aussi en parallèle l'autre accès de cette commune, qui aboutit sur la double voie menant au village côtier de Cap Falcon. Une enveloppe financière d'un montant de 88 millions de dinars a été dégagée pour ce projet, qui a consisté en la réalisation d'un réseau des eaux pluviales, l'installation de l'éclairage public, la réhabilitation de la voirie et l'aménagement des accotements de cette petite route, qui débute à proximité du complexe l'Eden.