Le calvaire causé par le retard dans le lancement des travaux de revêtement de la chaussée de la rue Harichi Boumediene, longeant partiellement le siège du Tribunal et celui de la Sûreté de police ainsi que celle du CW 4, prolongement de la rue des Fermes, qui prend naissance à partir de la place Vassas, sises au sein de la commune d'Aïn El Turck, suscite l'ire des usagers. Ce malheureux état de fait ne semble, en toute vraisemblance, pas encore être prêt de connaître son dénouement et ce, avec la multitude de désagréments, qui en découlent pour la population. Hier encore, les averses ont rendu ces chaussées impraticables et la circulation automobile difficile. Les lycéens et collégiens ont été obligés de patauger dans la boue pour accéder à leurs trois établissements, longeant la rue des Fermes. « C'est aberrant ! Nos enfants sont exposés à beaucoup de contraintes, notamment avec les pluies. Pourquoi le revêtement de la chaussée tarde-t-il tant ? » s'est insurgé un parent d'élève, demeurant à Haï Bensmir, traversé en partie, par le CW44. Il importe de noter que les chaussées de ces deux grands boulevards, points de passage obligatoire pour la circulation automobile et piétonnière, dans cette zone stratégique, située en plein cœur du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, ont été ciblées, plus de sept mois auparavant, par des travaux de redimensionnement du collecteur des eaux usées et celui du réseau des eaux pluviales. La réalisation des ces deux importants projets, de grande utilité publique, inscrits parmi les priorités à concrétiser dans le cadre d'une grande opération d'aménagement et de restauration dans cette partie de la wilaya d'Oran, actuellement en cours, a reçu l'approbation de la population. En effet les habitants des quartiers longés par ces deux routes, étaient rudement confrontés à de moult désagréments relatifs essentiellement, à l'absence de réseaux d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales. Fort malheureusement, le retard accusé dans la réfection de la chaussée a provoqué le désenchantement de ces riverains, qui demeurent dans l'expectative devant cette déplorable situation. Contacté à ce sujet, le chef de daïra a affirmé «qu'un apport financier a été dégagé par la wilaya pour prendre en charge les travaux de bitumage. Une entreprise a été désignée pour ce besoin mais la direction des Travaux publics, DTP, tarde toujours à honorer ses engagements concernant ce projet sectoriel. Aucune raison n'a été fournie par la DTP à propos de ce retard, qui perdure depuis des mois, avec toutes les conséquences indésirables pour le cadre de vie de la population». Notons encore que lors des dernières intempéries, il était presque impossible de traverser ces deux chaussées à certains niveaux. Les automobilistes effectuaient tout un grand détour pour accéder au centre-ville du chef- lieu de ladite daïra.