Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a indiqué que l'Algérie et le Burkina Faso partent à chances égales. Il s'est dit «content» de ce tirage au sort, se félicitant d'avoir évité l'Egypte, le Cameroun et le Sénégal. Halilhodzic a affirmé que l'équipe «doit se qualifier, autrement, ce serait une grosse déception pour lui et pour le peuple algérien». Tout en relevant la force de l'adversaire, le sélectionneur national a estimé que le Burkina Faso reste «le dernier obstacle avant la qualification». Il a affirmé qu'il est «interdit de lâcher à ce stade de la compétition», s'engageant à préparer l'équipe pour cette double confrontation. «Nous avons les qualités et la force pour nous qualifier», a-t-il soutenu. Pour le technicien bosniaque, la qualification se jouera en deux manches, estimant «qu'il n'y aura pas de place à l'improvisation». Il a indiqué que l'Algérie va préparer ces deux matches avec «une grande précaution et beaucoup de sérieux». «Nous aurons l'avantage de recevoir l'adversaire à Blida au match retour. Nous avons les atouts pour nous qualifier», a-t-il encore estimé, mais tout en se montrant méfiant. A ce propos, il a rappelé que le Burkina Faso est le finaliste de la dernière CAN et qu'il connaît parfaitement cette équipe qu'il avait affrontée quand il était sélectionneur national de la Côte d'Ivoire. Il a précisé que les joueurs du Burkina Faso ont l'avantage d'évoluer souvent ensemble et que l'équipe adverse dispose d'un effectif homogène et équilibré. En ce sens, Halilhodzic a fait part de ses appréhensions quant à l'équipe nationale dont une grande majorité de joueurs sélectionnés ne jouent pas régulièrement dans leurs clubs respectifs. «C'est un véritable casse-tête pour moi. Les joueurs manquent de compétition et j'ignore dans quelle forme je vais les retrouver dans un mois», a-t-il dit. Il a indiqué qu'il est en contact permanent avec ses joueurs auxquels il a demandé de rester concentrés et surtout se donner à fond dans les entraînements, estimant toutefois que «rien ne remplace la compétition». Cela dit, Haliolhodzic n'a pas caché son optimisme quand il évoque les chances de l'équipe. Il faut relever, par ailleurs, qu'il s'agit d'un défi personnel pour l'entraîneur bosniaque qui, a-t-il dit, n'a jamais participé à une phase de Coupe du Monde en tant que joueur ou entraîneur. Il s'agit pour lui de saisir la chance de sa vie afin d'aller en Coupe du Monde. Il a même recouru à la superstition dans la mesure où il ne s'est pas déplacé en Egypte. «A chaque fois que j'assiste à un tirage au sort, je tombe sur de gros morceaux», a-t-il lâché. Cette fois-ci, le tirage a été bon pour lui.