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Logement: Des habitants ferment la RN 5
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2013

Dès les premières heures de la matinée d'hier et pour la deuxième journée consécutive, la RN5 a été bloquée, dans les deux sens, au niveau de l'ex- siège de la société Sonacome, par des dizaines de locataires des chalets, dits Streiff, de l'entreprise ENMTP et ce, à l'aide de grosses pierres, des troncs d'arbres et des pneus brûlés d'où se dégageaient de grosses colonnes de fumée. Ils ont ainsi empêché toute circulation sur cet axe névralgique.
Cette situation a causé beaucoup de désagréments aux citoyens. «Depuis deux jours que ça dure, mais rien n'a été fait pour débloquer la situation. Toutes les autorités concernées ont brillé par leur absence», s'exclame un automobiliste. Si cette situation a fait des malheureux, elle en a fait des heureux aussi. «Les chauffeurs de taxi, contraints d'emprunter un chemin plus long passant par la cité Zouaghi pour rejoindre le centre-ville, ont bien sûr doublé le tarif», selon beaucoup de témoignages qui citent aussi les clandestins qui exigent, quant à eux, «des courses à 500 dinars».
Pour revenir aux raisons de ces protestations, les 100 familles, occupant des logements en préfabriqué (des chalets) depuis 1984, exigent que leur soit reconnu un droit de propriété notifié par un acte. Beaucoup se plaignent de l'impossibilité d'entreprendre des travaux d'aménagements d'envergure sans permis de construire, subordonné à la présentation d'un acte de propriété. Les locataires parlent d'un accord «tacite» avec l'entreprise, propriétaire des chalets et de l'assiette foncière, un accord qui ne dépasse pas la promesse verbale. Alors que les services administratifs et de l'urbanisme exigent un acte de propriété notarié. L'un des concernés par le problème explique que «ces lieux étaient une base de vie aménagée pour des travailleurs allemands, sans familles ou célibataires pour la plupart, des logements d'astreinte construits pour une durée limitée selon un style et des normes dépassés et qui ne répondent pas aux exigences et au mode de vie d'une famille algérienne». D'autres parlent de «parois de murs faits à l'amiante», d'où la nécessité de «démolir et reconstruire en béton».
A cette manifestation est venue se joindre une autre, celle des dizaines de postulants au logement rural de la daïra d'Aïn Smara. Pour ceux de Kikaya et de Riouani, qui ont bénéficié du logement rural, ils disent «attendre l'aide de l'Etat, 70 millions de centimes, depuis deux ans», alors que pour les manifestants de Djebel Chettaba, ils protestaient contre leur exclusion pure et simple du bénéfice du logement rural. Quant à ceux des cités Med Salah Chabou, Hassan Boukerch et des «100 logements», ils protestaient contre le statut de «zone urbaine» qui les qualifie alors qu'ils ne jouissaient d'aucun avantage spécifique. Ils demandent aussi la levée du flou sur les 450 logements ruraux supplémentaires dont aurait bénéficié la commune. Certains parlent de «liste de bénéficiaires secrète», d'autres évoquent «des indus bénéficiaires». Et c'est dans ces événements qu'apparaissent au grand jour le manque de communication entre élus et population et les difficiles rapports entre administration et administrés.
En fin d'après-midi, la situation n'avait pas évolué d'un iota. Les protestataires maintiennent leur position, ne laissant aucun véhicule circuler sur le tronçon de la RN 5 qui passe près de l'ENMTP d'Aïn Smara.


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