Afin de promouvoir le transfert de technologies, des démarches sont en cours afin de concrétiser, dans les mois à venir, un accord de partenariat stratégique avec IBM pour l'accompagnement à la conception et à la production de puces électroniques. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. Ce dernier, qui s'exprimait lors de la clôture de la 2e édition de la «e-Foire et la production scientifique» et du 1er salon de l'innovation, a indiqué que la conception et la production de ces puces électroniques se fera au niveau de la centrale technologique du Centre algérien de développement des technologies avancées (CDTA). Toujours à propos de projets inhérents au développement de la recherche scientifique, le ministre a annoncé qu'un décret était à l'étude et serait promulgué incessamment pour promouvoir l'innovation et le développement technologique. «Des mesures sont prises pour encourager le dépôt de brevets, notamment par la mise en place d'une prime pour chaque brevet déposé», a ajouté M. Mebarki qui affirme que son département compte aussi améliorer le système national de documentation en ligne (SNDL). «Nos investissements pour le développement de la connaissance à travers le SNDL vont s'étendre vers le e-books pour pouvoir mettre le livre universitaire sous forme électronique à la disposition des étudiants et des chercheurs pour une meilleure diffusion du savoir. Des mesures seront prises pour inciter les chercheurs à publier, dans des revues prestigieuses dans le monde, pour tirer la recherche vers l'excellence», a-t-il souligné. Mebarki a en outre fait savoir, qu'en matière d'innovation, les différentes agences thématiques de recherche lanceront, à la mi-octobre prochain, les avis d'appels d'offres pour la création d'équipes de recherche entre les établissements d'enseignement et de recherche et les différents secteurs socio-économiques publics et privés. Le ministre a indiqué qu'une «attention particulière» sera consacrée aux ressources humaines, affirmant à ce propos que «des avis d'appel à recrutement de 500 ingénieurs de recherche sont en cours». Il a invité, par la même occasion, les jeunes chercheurs à porter leur attention sur les sujets liés notamment à la généralisation des technologies de l'information et de la communication, à l'environnement et aux changements climatiques. Il y a lieu de rappeler qu'en août dernier, le directeur général de la Recherche scientifique et du Développement technologique, Abdelhafid Aourag, avait annoncé que l'Algérie procèdera, à partir de janvier 2014, à la fabrication de sa première puce électronique qui sera utilisée dans différents domaines d'activité. «Nous allons procéder, à partir de janvier 2014, à la fabrication de toutes sortes de puces et nous serons en mesure de faire face à la demande du secteur socio-économique en matière de fabrication de puces électroniques» avait-il indiqué, soulignant que les travaux de la centrale électronique où seront fabriquées ces puces sont en phase de finition, alors que les tests d'équipements prendront trois mois. «Les équipements de cette centrale de haute technologie ont été acquis dans le cadre du fonds national de la recherche», a-t-il expliqué, en indiquant que le coût de fabrication de cette puce est estimé à «10.000 dollars».