A la veille de l'Aid El Adha et sur réquisition de la wilaya, la direction des Services agricoles (DSA) de Constantine a établi une liste de 43 inspecteurs et docteurs vétérinaires, qui sont mobilisés pour assurer le contrôle sanitaire des moutons regroupés dans les points de vente officiels, dont ceux relevant de l'APC de la ville des ponts' sont annoncés au nombre de 5, avec menace de saisie et de sacrifice de toutes les bêtes exposées, en dehors de ces zones réglementées. Selon le communiqué de la mairie en question, les points de vente, effectifs depuis le 1er octobre courant, seront ouverts jusqu'au 15 du mois en cours. Il est encore indiqué que leur répartition, sur plusieurs secteurs urbains de la commune, a été faite de telle manière à les rapprocher davantage des citoyens. Ainsi les endroits désignés pour le regroupement et la vente du mouton de l'Aid, concernent le terrain vague des 108 chalets (ex ferme Gerard), le terrain situé à la sortie de Chaab Errasas', le côté inférieur du 7ème Kilomètre', l'entrée de la cité Daksi et la cité Boudraa Salah, à l'ancienne décharge publique. Le communiqué de l'APC indique, également, qu'il sera organisé une permanence, au sein de tous les secteurs urbains, qui sera assurée par des vétérinaires, les 2 jours de l'Aid, invitant les citoyens à y venir pour le contrôle sanitaire de leur mouton sacrifié. Invitation que partage le chargé de communication des Services agricoles, M. Bentrad, qui précise que, sur réquisition de la wilaya, plus d'une quarantaine d'inspecteurs et docteurs vétérinaires seront de permanence les jours de l'Aid, en couvrant les 12 communes. Toutefois, il insistera pour souligner la persistance du phénomène d'anarchie qui caractérise la vente de moutons, qui sont toujours écoulés en dehors des points fixés officiellement, et où le contrôle sanitaire n'est pas assuré. En plus, toutes les communes ne désignent pas des points de vente des bêtes destinées au sacrifice, comme Constantine, certaines autres à vocation pastorale, à l'instar de Beni H'midène, autorisent leur vente dans les exploitations agricoles. Quoiqu'il en soit, dira-t-il, si nos vétérinaires n'ont pas compétence à contrôler l'état de santé des bêtes des regroupements non autorisés, ils l'ont pleinement pour le faire dans les points officiels. Et il s'agit, notera-t-il, de vérifier sur le plan sanitaire l'état des moutons proposés à la vente et particulièrement ceux qui viennent des régions du Sud et de l'Ouest.