Trois nouveaux marchés couverts de proximité ont été inaugurés, hier, par le wali par intérim d'Oran, M. Filali, à Bir El Djir, Haï El Othmania (Maraval) et Boutlélis (centre-ville). Trois marchés de proximité qui s'inscrivent dans le cadre d'un programme qui vise la lutte contre le commerce informel et qui prévoit la livraison, d'ici quelques semaines, d'un total de 23 marchés. Une trentaine d'autres marchés, du même type, devront être lancés, dans la wilaya, dans le cadre de ce même programme a, par ailleurs, annoncé M. Filali. Ces marchés, précise-t-on, sont réalisés par la direction du Commerce, en sa qualité de maître d'ouvrage. Quant à la gestion, elle est confiée aux communes qui en assurent le gardiennage et le nettoyage. Le marché de proximité de Maraval, par exemple, sera géré par la division des Affaires économique (DAE) de la commune d'Oran. Lors de la cérémonie d'ouverture du marché qui s'est déroulée en présence du maire d'Oran, M. Boukhatem Nouredinne, une dizaine de bénéficiaires ont pu recevoir leurs décisions d'attribution. Le marché compte 40 box et les bénéficiaires ont été choisis parmi les commerçants activant dans l'informel à « Souk Larbâa » et aux abords du marché des Glycines, nous confie le directeur de la DAE. Selon ce même responsable, l'ouverture de ce marché de proximité, le deuxième à Maraval, avec celui des Glycines, devra permettre l'éradication définitive du marché hebdomadaire, communément appelé «Souk Larbâa». Un marché qui constitue, depuis plusieurs années déjà, une source de désagréments pour les habitants du quartier qui n'ont pas manqué l'occasion de la présence du chef de l'exécutif par intérim, dans le quartier, pour l'interpeller, une fois de plus, pour veiller à ce que le marché informel soit éradiqué dans les plus brefs délais. Les habitants du quartier, même s'ils reconnaissent le succès qu'a ce marché hebdomadaire, auprès des consommateurs, notamment les étrangers au quartier, du fait de la variété des produits que les marchands proposent, et de ses prix adaptés à toutes les bourses, ils ne manquent pas, toutefois, de souligner tous les désagréments qu'il cause, aux riverains. Parmi ces désagréments, ils citent la saleté et les détritus qu'il laisse derrière lui, avec tout ce que cela engendre comme émanation de mauvaises odeurs et prolifération de moustiques, particulièrement en été. Ceci, sans compter les chiens errants qui ont trouvé, dans ce marché, une source inespérée de nourriture et de possibilités pour se reproduire.