Chaque mercredi, dans le quartier Maraval, se tient le marché hebdomadaire, un marché connu par les Oranais sous l'appellation « Souk Larebâa ». Des centaines de commerçants y viennent, envahissent une grande partie de ce quartier, celle mitoyenne avec les « Palmiers » et la cité « Yaghmoracen ». Toutes sortes de produits de consommation, de literie, de maroquinerie, d'ameublement et même de la friperie y sont exposées à la vente, à des les prix suivant le cours du marché. « De ce marché, la commune ne tire aucun profit », a affirmé un responsable de la ville d'Oran. Les commerçants illicites accaparent les places et ne payent pas un sou à la commune. Selon ce responsable, « tout ce que génère ce marché pour la commune ce sont des ordures et une saleté qui demande le déploiement de grands moyens ». Chaque mercredi, confie ce responsable, 10 tonnes d'ordures sont ramassées après le départ des commerçants de ce marché hebdomadaire. Sachant que la ville d'Oran produit chaque jour 12 tonnes d'ordures, donc, le mercredi, le service de nettoiement relevant du secteur urbain el Othmania, charge une quantité d'ordures identique à celle prélevée à travers toute la ville. Dans ce secteur, les employés se sont plaints à ce sujet. Ils ont aussi affirmé que ce marché hebdomadaire, le seul qui continue à se tenir au moment où tous les marchés hebdomadaires ont été interdits, est en extension. Il y a de plus en plus de commerçants qui y viennent chaque mercredi, on compte une dizaine de plus. Ces employés ont aussi leur mot à dire sur la qualité et les conditions de présentation des produits alimentaires en vente. Ils souhaitent aussi que le « goumrag » (taxe sur le droit d'occupation de l'espace public) soit instauré. Cela représenterait une manne financière importante pour la commune, justifient-ils.