Encore des agressions sur les réseaux électriques souterrains qui ont privé de courant, durant cette semaine, plusieurs quartiers de la ville des ponts, tout en soulevant la colère des abonnés. Ces derniers, comme d'habitude, s'en sont pris à la «Sonelgaz» (la SDE s'entend) à laquelle ils ont imputé tous les inconvénients résultant des coupures. Et ce qu'il faut noter à propos de ces derniers incidents, c'est le fait que ce sont les mêmes entreprises étrangères de réalisation, en l'occurrence la société italienne Pizarotti chargée de la construction et de l'entretien de la voie du tramway de Constantine, et l'entreprise brésilienne Andrade Guttierez, qui construit le grand pont Transrhumel, qui se trouvent «au banc des accusés» pour ce qui est de la responsabilité de ces agressions. La répétition de ce genre d'incidents, qui ont tendance à se reproduire tout au long de l'année, a fait monter, hier, au créneau la responsable chargée de la communication de la Société de distribution de l'Est, en l'occurrence Mme Djihane Meziani. «Les agressions se sont produites au cours des journées de dimanche 20 et lundi 21 octobre sur les axes d'Aïn El-Bey, du Chalet des pins et dans une partie du centre-ville où ces deux entreprises ont des chantiers», nous a-t-elle indiqué. Ce qui avait provoqué «l'interruption du courant au quartier du Bardo et à l'avenue Aouati Mostefa, ainsi que dans une partie de la rue Benabbès (ex-Lavigerie), en haut de la Casorec». Poursuivant la description des dommages causés au réseau, notre interlocutrice a indiqué que l'agression sur le réseau, commise lundi dernier par l'entreprise Pizarotti qui opère encore sur le trajet de la ligne du tramway, a affecté une partie du quartier de Zouaghi. Et de rappeler, exacerbée, les multiples agressions commises cette année sur le réseau souterrain de Sonelgaz, surtout par l'entreprise italienne et par l'entreprise de l'eau et de l'assainissement, Seaco. «On se rappelle que nous avions esté en justice en demandant des réparations à Pizarotti. Mais ce qui nous attriste aujourd'hui, c'est que nous avions pourtant, et à plusieurs reprises, fait des écrits officiels à ces opérateurs pour leur demander de nous informer de leurs travaux à l'avance afin de faire accompagner leurs équipes techniques par des agents à nous qui pourront leur indiquer les endroits où il ne faut pas creuser sous peine d'endommager le réseau électrique souterrain, mais en vain. Nous constatons malheureusement que nos écrits n'ont pas eu d'échos auprès des responsables de ces entreprises». Et ce qui nous gêne aussi, a déploré Mme Meziani, «c'est le fait que les citoyens, victimes des coupures de courant provoqué par les agressions que nous venons de décrire, s'attaquent à la Sonelgaz sans se poser de questions». En terminant, la responsable de la communication de la SDE a indiqué que les équipes techniques de la SDE, et dès qu'elles ont été informées, se sont rendues sur les lieux des agressions et ont effectué rapidement les réparations des pannes provoquées.