Poursuivant leur parcours à travers les villes du pays, les artistes et techniciens du Florilegio (ancien Cirque Amar), de la famille italienne Togni, venus des quatre coins du monde (près de 12 nationalités, notamment de la Colombie, Venezuela, Brésil, Chine, Inde, France, Italie, Mongolie ), ont posé depuis le début de cette semaine leurs valises au stade d'Abou-Tachfine (commune de Tlemcen), pour éblouir le public avec leurs spectacles chargés d'émotions et de sensations fortes. Comme en 2011, le cirque Florilegio s'est installé aux abords de l'usine Giplait (Ex-Orolait) et la CCLS. « Nous très heureux d'être en Algérie. L'Algérie est très belle. Nous sommes, aussi, heureux de revenir à Tlemcen pour montrer toute l'étendue des talents déployés par nos 70 artistes qui sont là, prêts pour la représentation. Les habitants de Tlemcen sont fidèles à notre cirque et son spectacle entièrement revisité et modernisé mais qui a su garder son âme et sa poésie. Malheureusement, notre cirque a connu quelques déboires avec la mort d'un kangourou et d'un phoque à Bechar», explique Widiane Hadj Rahmoune (de nationalité syrienne, la chargée des relations publiques, rencontrée lundi dernier, sur le site où une course contre la montre a été engagée pour monter les quatre mâts gigantesques qui portent le chapiteau de 1500 places, avant l'inauguration hier soir à 18 heures. Après plusieurs heures de symphonie d'engins élévateurs, treuils, piquets, masses et marteaux pneumatiques, le grand chapiteau à quatre mats flotte de toute sa toile dans le stade et des barrières de sécurité sont partout installées. Une coupole octogonale et colossale, arche d'entrée qui a marqué de son empreinte le monde du cirque, est élevée pour accueillir enfants et adultes. Selon Mademoiselle Widiane, « cette année, le cirque présente pendant près de deux heures un spectacle intense et festif, qui associe des performances artistiques et physiques à la fois féeriques, magiques et périlleuses parmi lesquelles les ballets vénitiens sur eau, les fauves de Steve Togni, les poneys et les zèbres, la magistrale parade équestre d'un magnifique pur-sang arabe. Mais aussi des serpents, des crocodiles, des otaries funambules, des clowns burlesques, le globe et ses motos ». Un mélange de styles qui donne au Florilegio toute son originalité et qui va faire évidemment le bonheur des enfants en vacances scolaires en cette période. Et, pour les plus âgés, les numéros d'équilibristes et de trapézistes devraient leur permettre de retomber en enfance et de repartir avec des étoiles plein les yeux...