Le court-circuit survenu, dimanche, dans une armoire de stérilisation au 1er étage du service des Urgences médico-chirurgicales du CHUO, n'aura aucune incidence sur la prise en charge des malades hospitalisés dans ce service, a assuré, hier, le chargé de communication de cet établissement hospitalier. «Il y a eu un court-circuit, sans grave incidence, dans une armoire de stérilisation de l'air. Le début d'incendie a été maîtrisé par le personnel du service avant même l'intervention des sapeurs-pompiers. Toutes les mesures nécessaires ont été prises par les responsables de ce service. Les malades ont été transférés, provisoirement, au 2ème étage qui accueille le service de réanimation», précise notre source. Concernant la mise en service de l'unité de réanimation des urgences, la même source a assuré que cette unité sera opérationnelle, incessamment. «Le chantier a été finalisé, mais il reste, seulement, l'affectation du personnel médical et paramédical». L'opération de rénovation a coûté, au total, 203 millions de DA (53 pour la réhabilitation, 72 pour le chauffage et la climatisation et 78 pour les équipements médicaux). La capacité d'accueil de cette unité a été revue à la hausse pour passer de 8 à 14 lits. Le service de réanimation est équipé de lits de réanimation et de lits d'hospitalisation électrique multi-position et du matériel médical de réanimation. Un lit de réanimation revient à 120 millions de centimes. Une seule nuit de prise en charge dans ce service coûte 6 millions de centimes par malade. Le service de réanimation, fermé il y a une année et demie, pour des travaux, avait été transféré dans une annexe située près du Pavillon 5 qui accueillait, auparavant, le service de médecine nucléaire, rappelle-t-on. Les malades sont hospitalisés dans des conditions terribles. Le service, que nous avons visité, il y a quelques mois déjà, souffrait de graves carences en matière d'hygiène. Les médecins réanimateurs interrogés s'étaient plaints, notamment, de la saturation de ce service qui disposait de 7 lits, seulement, pour la prise en charge de tous les malades de la wilaya. Le personnel médical et paramédical était, souvent, contraint de cotiser pour payer un scanner ou des analyses médicales à certains patients anonymes, transférés par les ambulances du SAMU ou de la Protection civile.