Pour la direction de l'industrie/PME et de la promotion de l'investissement, l'heure est aux grands chantiers. Un secteur qui lève les voiles et prend le large, avec cette fois-ci la certitude d'arriver au bout du compte à bon port, comme nous le confiera avec assurance le responsable de ce secteur, plongé par le passé dans un long et profond sommeil. Il n'est plus question pour ce directeur de faire marche arrière, il faudrait rattraper le temps perdu et dans cas-là précis, la persévérance et la pugnacité doivent être de rigueur, devait-il souligner. D'ailleurs, l'on assiste depuis le début de ce dernier trimestre de l'année en cours à une véritable ruée des investisseurs dans cette région autrefois boudée et pressentie, à tort par les uns et les autres, comme peu intéressante. Après les fermes et sérieux engagements du groupe GICA/Ouest de s'installer dans la région, de lancer un chantier de réalisation d'une cimenterie à El-Abiodh Sid Cheikh d'une capacité de production de 500.000 tonnes/an, prévue initialement pour le début de l'année prochaine, avec la promesse d'offrir pas moins de 200 emplois permanents ainsi que le lancement des travaux de deux autres briqueteries, l'une à Ghassoul et la seconde à Aïn El-Orak, par deux autres promoteurs privés, l'on vient d'apprendre que le Calpiref vient de donner son feu vert pour la création d'une unité de verrerie dans le chef-lieu de la commune d'Arbaouet (daïra d'El-Abiodh), une véritable cerise qui vient d'être posée sur le gâteau au profit de la population de cette daïra du sud du pays qui réclamait à cor et à cri l'implantation d'unités économiques et industrielles. Toutes les conditions de réussite de ce projet sont réunies, à savoir la matière première (sable fin) en abondance, de l'eau qui coule à flots, du gaz naturel et enfin de l'énergie électrique et il suffit, pour ce futur et sérieux investisseur qui s'est manifesté récemment, de lever seulement le petit doigt pour en disposer à sa guise. L'on a appris qu'il s'agit d'un promoteur privé, soucieux de donner une nouvelle impulsion à ce créneau, qui s'est dit prêt, dans une première phase naturellement et cela va de soi, à se lancer dans le traitement du sable fin en le débarrassant de toutes ses impuretés. Un projet qui a nécessité un investissement financier colossal d'un montant de 35 milliards de centimes. Une étape décisive qui, une fois achevée, permettra à ce promoteur de passer aux choses sérieuses en installant des fourneaux et tous les équipements adéquats prévus comme il se doit dans le cadre cette fois-ci de la fabrication du verre sous tous ses aspects et sous toutes ses formes. Prévue pour le début du premier trimestre de la prochaine année, cette unité industrielle sera en mesure d'offrir dès le début du lancement des travaux de traitement du sable quelque 40 emplois permanents pour atteindre au début de l'année suivante le seuil de 300 autres emplois, une aubaine et un cadeau providentiel pour une région dont la population locale est frappée de plein fouet par le chômage.