Les habitants de la localité de Békira et plusieurs quartiers de Hamma Bouziane, se plaignent de l'absence d'actions d'amélioration urbaine, y compris l'aménagement d'espaces verts et la réfection des routes donnant accès aux cités résidentielles qui sont dans un état de dégradation avancé. Selon des habitants de Békira 3ème tranche, «cela fait près de 26 ans qu'on attend en vain le goudronnage de la route menant à la cité, et nous avons peur de continuer comme cela pour longtemps encore. Chaque fois on nous dit que c'est pour cette semaine, le mois prochain.. etc., et nous en avons véritablement marre». D'autres citoyens de Hamma Bouziane (des quartiers El Ghirane et de ceux du centre-ville), expriment les mêmes préoccupations pour ce qui a trait à l'état des routes. «C'est une grande misère, disent-t-ils, et nous avons beau faire des démarches auprès du 1er responsable de l'APC qui nous répond que le problème le dépasse et nous ne savons plus quoi faire et à qui nous plaindre». Questionné à propos de ces préoccupations, le chef de la daïra de Hamma Bouziane, Salah Tolba, fera savoir qu'il existe auprès des services concernés un ensemble de propositions concernant ce sujet qui, à terme, trouvera les solutions voulues. Il ajoutera que « la question n'attend que l'affectation des enveloppes financières nécessaires pour donner corps à ces propositions; bien sûr selon un calendrier des priorités». Il est vrai que de grandes insuffisances existent en matière d'urbanisme et des projets de réhabilitation de routes, aussi bien au centre-ville que dans la localité de Békira, sont prêts. Et, selon le chef de daïra, les dossiers sont ficelés et n'attendent que la «libération» des fonds nécessaires à leur réalisation qui est prévue pour cette année 2014, ne serait-ce que pour une partie.