Au moment où les autres sélections qualifiées au Mondial brésilien peaufinent leur préparation, l'équipe d'Algérie est dans l'inconnue. La polémique entre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a relégué au second plan la préparation de l'équipe nationale. La FAF observe en ce moment un silence radio, alors que Mohamed Raouraoua avait jeté un pavé dans la mare après qu'il eut fixé un ultimatum à Halilhodzic concernant la prolongation de son contrat. La réaction du technicien bosniaque a certes irrité le président de la FAF, sans que ce dernier réagisse pour mettre fin à une polémique dont les conséquences risquent d'être néfastes pour la réparation de l'équipe nationale. A présent, la FAF laisse la rumeur faire les choses, l'objectif étant de contraindre Halilhodzic à la démission. Il faut ainsi s'attendre à ce que tous les noms des entraîneurs de renom soient cités par la presse dans les prochains jours. Le nom de l'Italien Giovanni Trapattoni est déjà avancé, en attendant que d'autres noms soient balancés. Il s'agit pour la FAF de mettre la pression sur Halilhodzic pour qu'il baisse les bras. Toutefois, à la FAF on indique que les plus hautes autorités de l'Etat n'apprécient pas cette guéguerre qui empoisonne les relations Raouraoua - Halilhodzic. Pour rappel, le technicien bosniaque a pu gagner la sympathie des plus hauts responsables du pays, notamment après la qualification au Mondial-2014. Cependant, à la FAF on a fait remarquer que les Pouvoirs publics n'ont pas été impliqués lors du recrutement de Halilhodzic et la fédération reste libre de le limoger ou de le maintenir. Cela explique entre autres le silence du ministère de la Jeunesse et des Sports. Pour le moment, le seul casse-tête de la FAF consiste à amener Halilhodzic à abandonner dans la mesure où son limogeage coûterait les yeux de la tête. Le technicien bosniaque dispose d'un contrat qui préserve ses droits en cas de limogeage. A présent, la FAF attend l'évolution des événements et plusieurs « coups » semblent être envisagés dans les prochains jours pour pousser Halilhodzic au départ. Mais, il ne faut pas oublier que le Bosniaque est un dur à cuire !