Depuis la dernière sortie médiatique du coach des Fennecs, vendredi dernier, sur les ondes de la Radio nationale, où il s'était attaqué indirectement au président de la FAF, démentant avoir été informé du délai fixé avant la fin janvier 2014 pour décider de rester ou de quitter la sélection algérienne, rien ne va plus entre les deux hommes. D'ailleurs, des proches de Raouraoua ont fait état de la décision de ce dernier de se séparer du Bosniaque. A en croire l'agence de presse allemande DPA, Raouraoua aurait déjà choisi le successeur de Halilhodzic avec lequel il aurait tout conclu. Il s'agirait de l'ancien sélectionneur de l'Irlande, l'Italien Giovanni Trapattoni, qui ne verrait guère d'inconvénient à diriger la barre technique des Verts dès maintenant. Cependant, d'autres sources affirment que Raouraoua n'a pas encore décidé s'il allait limoger Halilhodzic ces jours-ci ou s'il doit attendre la fin du Mondial, sachant que son contrat avec la FAF arrivera à terme au mois de juillet prochain. Il craindrait, notamment, de déstabiliser la sélection nationale qui s'apprête à disputer une compétition importante, à savoir le Mondial 2014. En plus, une telle décision, si elle venait à être prise, risquerait d'affecter sérieusement les relations avec le public algérien surtout en cas d'échec lors du Mondial brésilien. Ce qui explique, en grande partie, pourquoi Raouraoua est hésitant. En tout état de cause, si la nomination d'un nouvel entraîneur à la place de Halilhodzic se confirme dans les prochains jours, ce serait certainement un coup dur pour le football national à cinq mois du rendez-vous mondial.