Une rencontre a regroupé, hier, les directeurs des Agences de l'emploi (ANEM, CNAC et Ansej) avec, pour objectif, l'amélioration des performances des dispositifs publics pour une meilleurs insertion des jeunes. Du nouveau dans le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), les futures recrues dans le cadre de ce dispositif, devant bénéficier d'un traitement différent de celui qui existe, jusque-là. Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale est en passe de finaliser un dossier, selon le ministre du Travail, Mohamed Benmeradi, incluant de nouvelles mesures, au profit des demandeurs d'emploi. Il s'agit de mesures devant donner, au contrat liant les intervenants (ANEM, employeur et demandeur d'emploi), une consistance. En clair, les salaires des bénéficiaires du dispositif seront revus à la hausse par le truchement de ces nouvelles mesures dont celle qui consiste à rémunérer l'employé d'un salaire de poste. En contrepartie, les charges incombant à l'employeur seront supportées, pendant une période de 3 années, par l'Etat. La couverture sociale, la couverture maladie et droit à la retraite connaîtront du changement, en faveur des bénéficiaires. Le ministre a, également, fait part de la nécessité de pourvoir les postes vacants, dans la Fonction publique dont le nombre est de 140.000, selon le ministre des Finances Karim Djoudi. La priorité, selon Benmeradi, sera donnée aux travailleurs du pré-emploi, déjà en poste, pour pourvoir ces postes vacants dans la Fonction publique. Mais, selon le ministre, l'investissement dans le secteur économique reste le plus efficace pour lutter contre le chômage. Cette approche devra se concrétiser, à travers des mécanismes permettant la création d'un volume d'emplois, à même de maintenir la tendance à la baisse du niveau du chômage. 70 % des recrutements, précisera le ministre, se font dans le secteur privé (national et étranger installé dans le pays). Cela dit, l'Agence nationale de l'emploi (Anem) qui reste la principale agence d'insertion des demandeurs d'emploi (670.000 emplois), n'est toujours pas la seule à le faire, et ce, en dépit des lois interdisant le recrutement, sans passer par cette agence. L'on cite de nombreux cas de recrutements, dans la wilaya de Ouargla qui se font, en toute illégalité. L'autre casse-tête qui se pose, également, dans la lutte contre le chômage reste celui de la nomenclature des métiers. Aujourd'hui, le mot « coffreur» n'a plus le même sens ou la même signification que par le passé, affirme un intervenant, pour montrer l'évolution vertigineuse et à laquelle, l'on doit s'adapter. Le ministère du Travail devra présenter une nouvelle nomenclature des métiers demandés.