N'ayant obtenu aucun écho à leurs revendications formulées au ministère de tutelle la veille des vacances d'hiver, les étudiants du département d'architecture, de l'institut de l'éducation physique et de biologie reviennent à la charge en ce début de deuxième trimestre en bloquant notamment l'accès principal à l'université Hassiba-Benbouali de Ouled-Farès. Les grévistes rappellent leurs revendications qui, diront-t-ils, sont exclusivement pédagogiques ; à savoir la reconnaissance de leurs diplômes pour ceux de l'EPS tandis que ceux de l'architecture réclament la poursuite des études en master à l'université locale. Par ce mouvement de grève les étudiants veulent dénoncer le silence affiché par le recteur de l'université et le ministère de tutelle. Par ailleurs, l'administration de l'université de Chlef a fait savoir que les revendications des grévistes sont exclusivement du ressort du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il faut noter que lors de la dernière visite du Premier ministre dans la wilaya et précisément à l'université de Chlef, les étudiant lui ont fait part de leurs préoccupations. Suite à quoi le chef du gouvernement a promis que leurs doléances seront étudiées. Quoi qu'il en soit, la poursuite de la grève fait planer le spectre d'une année blanche sur l'université qui compte environ 25.000 étudiants. A moins que les pouvoirs publics, notamment le ministère, ne daignent s'impliquer pour trouver une issue à la crise qui secoue ce temple du savoir depuis bien longtemps.