L'ombre d'un premier trimestre blanc plane déjà sur le nouveau pôle universitaire d'Ouled Farès, à 15 km au nord de Chlef. Les cours sont sérieusement perturbés par un mouvement de grève des étudiants de l'Institut de l'éducation physique et sportive et des départements d'architecture et de biologie. Les protestataires ont fermé les portes d'accès, en paralysant ce campus depuis deux semaines. Ils réclament, notamment, une reconnaissance du diplôme de l'Institut de l'EPS, l'accès au master et la poursuite de leur cursus à l'université locale. C'est le cas, par exemple, pour les étudiants en architecture qui doivent s'inscrire dans d'autres établissements du pays pour poursuivre leurs études après la licence. Outre les problèmes pédagogiques, les étudiants ont également soulevé l'insuffisance des moyens de transport et de restauration. En réponse à ces revendications, le recteur de l'université, Mostefa Bessedik, a déclaré récemment à la radio locale que son «département a rencontré des représentants des étudiants auxquels il a fait part de son engagement à prendre en charge ces doléances». De leur côté, les grévistes veulent des mesures «urgentes et concrètes», estimant qu'«il n'y a pas de réelle volonté d'améliorer les choses».