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ArcelorMittal : Une grève surprise paralyse El-Hadjar
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 03 - 2014

Annoncée en filigrane le 3 mars dernier dans un communiqué émanant du syndicat d'entreprise d'ArcelorMittal Annaba, la colère des sidérurgistes qui est montée hier d'un cran a entraîné la paralysie d'une bonne partie de l'usine.
Un arrêt de travail intempestif initié dans la matinée d'hier d'une façon inopinée par près de 60 % de l'effectif global a gravement perturbé la chaîne de travail au niveau du complexe, nous a confirmé une source syndicale. On est donc arrivé au stade de la grève sauvage, déclenchée dans un climat tendu, qui plus est marqué par une grave rupture de dialogue et des relations entre le partenaire social et l'employeur au pire du pourrissement. « Le partenaire social a décidé de rompre toute relation de travail avec tout le staff de la direction des ressources humaines jusqu'à ce qu'une décision ferme et juste soit engagée par la direction générale à l'encontre du DRH et son équipe », a-t-on pris soin de rappeler sur le PV de carence établi le 3 mars par le syndicat d'entreprise. Comme le répétaient ces derniers jours, avec insistance, les membres du comité de participation et les syndicalistes, le risque de voir les travailleurs prendre eux-mêmes à bras le corps leur revendication et s'engager dans des actions de protestation sans balise ou couverture syndicale est maintenant une réalité qu'il faut gérer avec toutes les conséquences envisageables dans ce cas de figure. Les grévistes dont les revendications portent sur plusieurs préoccupations socioprofessionnelles, soumises auparavant par leurs représentants, à savoir le non-respect de la convention collective, surexploitation humaine en heures supplémentaires, licenciement abusif, refus de mettre en place un nouvel organigramme et non-respect du pacte de stabilité sociale, durcissent aujourd'hui le ton en exigeant carrément le départ du directeur des ressources humaines et toute son équipe, accusés d'être à l'origine du conflit par leur attitude foncièrement provocatrice. « C'est un préalable (ndlr, le départ du DRH et son staff) à toute discussion et négociation visant une reprise de travail », a-t-on appris hier auprès des travailleurs. Ces derniers sont convaincus dur comme fer que le partenaire étranger « est en train de saborder l'outil de travail, visant clairement la mise sur le carreau de la moitié des salariés à travers les pertes qu'il fait subir au complexe, des pertes évaluées à 2,5 milliards de centimes par semaine », nous a avoué récemment un syndicaliste qui n'a pas manqué hier de rappeler qu'on ne peut en vouloir au syndicat d'entreprise qui a tiré la sonnette d'alarme à propos d'une grogne des travailleurs qui déboucherait fatalement sur une crise si l'on ne traite pas rapidement les problèmes d'une façon radicale. Pour le moment, les syndicalistes ne font que constater la montée de la colère des travailleurs qui rejoignent la contestation par groupes massifs. Hier dans l'après-midi ce sont les travailleurs du haut fourneau, le cœur du complexe sidérurgique, qui ont rejoint le mouvement de débrayage et la grogne ne cesse de faire boule de neige. « Pratiquement toutes les unités productives sont à l'arrêt », nous a indiqué hier en fin d'après-midi M. Ammouri, le porte-parole du syndicat d'entreprise d'ArcelorMittal Annaba, tout en signalant que rien à l'horizon ne plaide en faveur d'un dénouement. En tout cas, la conjoncture avec laquelle coïncide cette énième protesta des sidérurgistes n'est pas de bon augure.

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