Quatre-vingt trois étudiants, au total, ont été évacués vers l'EHU 1er Novembre 1954', suite à une intoxication collective, survenue, dans la nuit de jeudi à vendredi derniers, à la cité universitaire 8.000 lits' de Belgaïd. Parmi ces étudiants, 16 sont toujours gardés en observation à l'hôpital, leurs cas ayant été jugés assez graves. Ces 16 étudiants, 15 filles et 1 garçon, ont été hospitalisés, dans la matinée de samedi et la soirée de vendredi, rappelle-t-on. En effet, 14 étudiantes ont été évacuées à l'EHU 1er Novembre 1954', vendredi soir vers 23h, par le SAMU. De plus, 2 étudiants, un garçon et une fille, ont été évacués, samedi, dans la matinée, à l'EHU, pour les mêmes raisons. A noter que 8 étudiants du premier groupe évacués à l'EHU, dans la nuit de jeudi à vendredi, ont été gardés en observation à l'hôpital, ainsi que les 14 autres étudiants évacués vendredi soir, soit 22 étudiants. Six ont quitté l'hôpital, après avoir reçu les soins nécessaires, et les 16 autres étaient toujours hospitalisés, hier en fin d'après-midi. Une commission d'enquête ministérielle devra être diligentée d'Alger pour faire toute la lumière sur cette affaire, après un rapport envoyé par l'organisation estudiantine ONEA'. En outre, du côté du restaurant universitaire de la cité, des mesures draconiennes ont été prises, à savoir des conditions d'hygiène optimale, avec la présence de médecins et de spécialistes de l'hygiène, spécialement dépêchés à la résidence universitaire. Par ailleurs, toutes les organisations estudiantines, activant dans la wilaya d'Oran, devaient se réunir, hier, en fin d'après-midi, pour décider des mesures à prendre face à cette situation. Les organisations devaient décider d'une action commune, à entreprendre dans toutes les résidences universitaires de la wilaya d'Oran. A noter qu'après cet incident, une grogne est perceptible à la résidence universitaire de Belgaïd, ainsi que dans les autres résidences. Une cellule de crise a été mise sur pied par les organisations estudiantines pour le suivi de la situation et pour décider d'éventuelles actions. A noter, également, qu'une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale sur cet incident, après la récupération de plats témoins qui ont été soumis à des analyses pour déterminer les causes de cette intoxication collective et par la même occasion localiser les responsabilités, dans cette affaire.