Les services du Groupement territorial des garde-côtes de Béni Saf ont effectué, ce lundi matin, un exercice de simulation de recherche et de sauvetage en mer. Cette manœuvre vise à tester les capacités réelles d'intervention de tout le dispositif SAR (Search and rescue ou recherche et sauvetage en mer) et de se préparer à d'éventuels sinistres en mer. Le scénario imaginé: il était 9h30, quand un appel de détresse a été lancé par la station d'observation de Cap Figalo signalant un sardinier, «Razk Allah», à 3 milles au nord de Béni Saf, ayant perdu un homme en mer. Une situation qui mit les garde-côtes de Béni Saf en état d'alerte maximum enclenchant aussitôt après le dispositif SAR. Un semi-rigide se dirigea, immédiatement, vers les lieux indiqués par le message. Il sera suivi par 2 autres, à bord desquels se trouvait une équipe de plongeurs munis d'un équipement sophistiqué pour les sauvetages en mer. Une heure d'intervention sera largement suffisante pour permettre aux secouristes des garde-côtes de venir en aide à tout l'équipage et de récupérer le marin pêcheur en question. Il y a lieu de noter qu'en plus des moyens de communication, des outils de sauvetage opérationnels ont été utilisés. Sur le quai, une équipe médicale de la Protection civile de Béni Saf - ambulance avec moteur en marche - était déjà prête pour prendre en charge le marin pêcheur, ramené à terre à bord d'un semi-rigide, pour l'évacuer vers l'hôpital de Béni Saf. Somme toute, la simulation et l'exécution de cet exercice de sauvetage de lundi ont été, nous dit-on, une totale réussite, avec un temps record (58 mn). Notons aussi que l'opération de sauvetage était chapeautée par le chef du Groupement territorial des garde-côtes de Béni Saf. Cette opération a, nous dit-on, l'avantage d'améliorer le temps d'intervention ou encore tester les moyens adéquats à ce genre d'opérations. Mais toujours est-il que l'état de la mer peut déterminer le type ou la manière d'intervenir dans une opération de sauvetage. Ceci dit, ce dispositif de sécurité et de sauvetage (SAR) peut à tout moment bénéficier, en cas de nécessité, des services de l'hélicoptère de sauvetage du GTGC, basé à Zenata, à moins d'une demi-heure de vol. Rappelons toutefois que les mêmes services avaient, le 24 février dernier, secouru en pleine nuit 3 marins pêcheurs, coincés en mer, dans une situation plus difficile.