Les éléments du Groupement territorial des garde-côtes de Béni-Saf ont effectué, ce mardi matin, un exercice de simulation de recherche et de sauvetage en mer. Cette manœuvre vise à tester les capacités réelles d'intervention de tout le dispositif SAR (recherche et sauvetage en mer) et de se préparer à d'éventuels sinistres en mer. Le scénario imaginé : il était 08h30, ce mardi, quand un appel de détresse ait été lancé par la station d'observation de Cap Figalo signalant un sardinier au large de Béni-Saf, ayant heurté un objet solide lui causé une importante voie d'eau dans la salle des machines. Une situation qui a mis les garde-côtes de Béni-Saf en état d'alerte maximum enclenchant aussitôt après le dispositif SAR. Un semi-rigide se dirigea, immédiatement, vers les lieux indiqués dans le message. Il sera suivi par 02 autres à bord desquels se trouva une équipe de plongeurs munis d'un équipement sophistiqué pour les sauvetages en mer. Une heure d'intervention a été, largement, suffisante pour permettre aux secouristes des gardes-côtes de venir en aide à tout l'équipage et de remorquer le sardinier. Il y a lieu de noter qu'en plus des moyens de communication, des outils de sauvetage opérationnels ont été utilisés. Sur le quai, une équipe médicale de la Protection civile de Béni-Saf -ambulance avec moteur en marche était déjà prête pour prendre en charge les premiers marins-pêcheurs ramenés à terre à bord des semi-rigides pour les évacuer vers l'hôpital de Béni-Saf. Somme toute, la simulation et l'exécution de cet exercice de sauvetage de mardi ont été, nous dit-on, une totale réussite. Notons aussi que l'opération de sauvetage était chapeautée par M. Zoubir Khaouani Zoubir, gradé commandant et chef du Groupement Territorial des Gardes-côtes de Béni-Saf. Cette opération a, nous dit-on, d'autres avantages : améliorer le temps d'intervention ou encore tester les moyens adéquats à ce genre d'opérations. Mais toujours est-il que l'état de la mer peut déterminer le type ou la manière d'intervenir dans une opération de sauvetage. Ceci dit, ce dispositif de sécurité et de sauvetage (SAR) peut à tout temps bénéficier, en cas de nécessité, des services de l'hélicoptère de sauvetage du GTGC, basé à Zenâta comme ce fut dernièrement le cas des 04 personnes piégées sur l'île de Rachgoun à cause des vents violents qui s'étaient déchaînés.