L'orchestre symphonique national, sous la baguette de Abdelkader Bouazzara, secondé par les ténors de l'orchestre philarmonique de la Radio de Kiev (Ukraine) et emmené par le célèbre maestro, Volodymyr Sheiko, ont atterri, après s'être produit au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, en terre Relizanaise. Le concerto n°1 pour piano de Beethoven admirablement joué par le soliste M.Belhoucine, retentissait jusqu'à doubler d'écho dans le ciel de Zeraia. Cette « Cité Agricole » oubliait pour une fois les airs multiples du Raï et de la Gasba à la limite du tapage nocturne dont la cité est le théâtre les week-ends de mariages. Le genre musical classique redécouvert à l'occasion par une frange initiée de la population au-delà du niveau moyen à tel point que des « shut , shut !» émanant de toute la salle des fêtes ciblaient un spectateur malveillant qui s'est livré à une longue discussion avec son ami.