1555 micro-entreprises ont été créées en 2013 dans le cadre des deux dispositifs publics d'aide à l'emploi, Ansej (1.057) et Cnac (498), nous a indiqués hier le directeur de l'emploi de la wilaya de Constantine, Khalil Ezzine, qui ajoute encore que l'Anem a réussi à placer directement dans les entreprises, au cours de la même année, pas moins de 10.000 jeunes demandeurs d'emploi. Notre interlocuteur souligne l'importance de ces chiffres, pour la wilaya, qui ne manqueront pas d'avoir des retombées non négligeables en termes d'emploi, d'encouragement de l'investissement et de croissance économique. Particulièrement, dira-t-il, lorsqu'on sait que toutes ces micro-entreprises sont actuellement en activité et que cela constitue un encouragement certain pour les sans-emploi, âgés entre 20 et 40 ans, porteurs de projets qui ont monté leur affaire et qui ont réussi à lui faire tenir la route. En effet, fera-t-il remarquer, non seulement cela est important en terme de dynamisation du marché du travail et d'offre de poste d'emploi, mais aussi et surtout pour créer et donner de l'espoir aux jeunes de cette tranche d'âge, avec peut-être même des idées à certains d'entre eux pour monter « leur affaire » à leur tour. Et le plus important, notera-t-il, c'est peut-être également cet esprit de se prendre en charge et créer son propre emploi qu'il y a lieu de cultiver et de développer dans la société. Et le premier responsable de l'emploi dans la wilaya de rappeler, dans la foulée, le nombre de micro-entreprises financées dans le cadre des trois dispositifs publics d'aide à la création d'emploi jusqu'en 2013. « Ainsi et pour ce qui concerne l'Ansej, nous avons plus de 8.700 entreprises qui ont permis la création de 24.600 postes d'emploi mais dont 4 à 8% ont échoué et ont dû mettre la clé sous le paillasson. Le bilan pour ce qui a trait à la Cnac a atteint les 8.800 entreprises avec un nombre d'emplois a peu près équivalent, pendant que l'agence du micro de gestion du micro-crédit (Angem) a permis d'offrir 9.740 poste de travail. Ce qui est très important, dira-t-il, en raison du fait que ce dispositif s'adresse aux femmes au foyer en leur octroyant des prêts pour des productions qui peuvent se faire à domicile.