Pratiquement, toutes les unités de la plateforme pétrochimique se sont arrêtées instantanément de fonctionner, vendredi dernier à 16h25, à la suite d'une mystérieuse panne de courant. Ainsi, le complexe de raffinage RA1K, celui du GNL (GL1K), Polymed, l'unité Topping de condensat (RA2K), l'unité transport Est (RTE) sont concernés par l'incident. Seul l'éclairage était toujours fonctionnel de sorte que de l'extérieur, les populations riveraines, qui sont les premières habituellement à se rendre compte de toutes les anomalies qui surviennent au sein de la zone industrielle, ne se sont aperçues de rien. La société GRTE, filiale de Sonelgaz, a réagi rapidement, en déployant ses moyens humains et matériels pour le rétablissement du courant. De longues heures se sont écoulées sans résultat et de nombreux cadres techniques ont été réquisitionnés pour parer au plus pressé et surtout sécuriser les installations, comme à la raffinerie où le personnel technique ainsi que le directeur du complexe ont démontré leur parfaite maîtrise de la situation. Le wali s'est déplacé d'ailleurs au niveau de la plateforme où il s'est entretenu avec les responsables et a pu s'enquérir de l'incident et des mesures prises pour protéger les unités et remédier à la panne tout en apportant son soutien, un geste fortement apprécié par les travailleurs. Ce n'est que plusieurs heures après d'intenses investigations que l'origine de l'arrêt de l'alimentation en énergie électrique a pu être localisée au niveau du Complexe matière plastique (CP1K) qui a été désaffecté récemment pour être démantelé pour cause d'installations obsolètes, de problèmes de sécurité et de manque de rentabilité. Ce n'est que vers 22 heures que le courant a pu être rétabli à partir d'une seconde ligne, la raffinerie étant alimentée par deux câbles, ce qui a permis à l'ensemble des agents mobilisés de souffler en attendant la poursuite des réparations par GRTE avec moins de stress.