Un inquiétant glissement de terrain s'est manifesté, au village des Iallouachen, dans la commune d'Ath Laâziz, à une dizaine de kilomètres, au nord-est de Bouira, suite aux importantes et incessantes pluies qui se sont abattues, durant ces derniers jours, dans la wilaya de Bouira. Dans une partie du village Iallouchen, il a été constaté un éboulement de terre important, qui risque de s'élargir en cas d'autres précipitations qui viendraient aggraver cette situation. Les villageois redoutent le pire car même les fondations des certaines maisons sont menacées d'affaissement, selon eux. D'autant plus que les habitants de cette région ont, dans le passé, vécu des situations similaires, notamment quand la saison hivernale est abondante en eaux pluviales. Comme c'est le cas, durant l'hiver de l'année 2012, qui a enregistré un affaissement. Ce qui fait dire aux services concernés que la nature du sol, dans cette localité, est très vulnérable et ne résiste pas aux chutes de pluie torrentielles, car celles-ci rendent la terre très fragile sur des surfaces importantes. Plusieurs glissements de terrains se sont produits, dans le passé, sur les territoires de la commune d'Ath Laâziz. Cette année, ces affaissements ont pour cause également, la fonte d'énormes quantités de neige tombées, sans arrêt, pendant 15 jours, durant la période comprise entre le 3 et le 18 février de l'année dernière. L'absorption d'importantes quantités de ces eaux par des terrains, les abords des routes et/ou supports des trottoirs, qui étaient déjà fragiles ou fragilisés, parce que mal faits, ont provoqué leurs affaissements. Ainsi, en est-il du CW 5, traversant toute la commune d'Ath Laâziz, de l'est à l'ouest. Au lieu-dit Ighil Oumenchar' et du village Ichabdiwen, où la chaussée dégradée sur la moitié est devenue dangereuse à emprunter. Alors que dans les villages d'Ath Zekri, Ath H'midète, Tizi Mezwer, le même phénomène de glissement de terrain s'est produit. Des rochers, également, menacent de débouler à n'importe quel moment. A la sortie de la même localité, c'est une propriété privée qui a, aussi, été touchée par un glissement de terrain qui en a emporté plus de la moitié. Le maire de la commune d'Ath Laâziz dont dépend le village Iallouachen et les autres villages cités, les responsables du contrôle technique les (CTC) et les services de la protection civile sont conscientS du problème, étant donné qu'ils ont, à chaque fois, fait des constatations durant leurs interventions sur le terrain. Une solution définitive n'est pas encore appliquée à moins qu'elle soit à l'étude, du moins pour le moment. En attendant, les autorités et à leur tête le wali M. Nacer Maaskri, ont lancé, tout récemment, une grande campagne de plantation de plus d'un millier d'arbres qui se poursuit jusqu'à présent, particulièrement dans cette région où le phénomène d'affaissement de terrains et très présent. Les plantations toucheront, également, les endroits sensibles à l'érosion et aux éboulements de terrains qui s'étalent sur une étendue d'à peu près 300 ha, allant des hauteurs de la bande d'Ighil Oumenchar jusqu'au village des Ibourassène. Il est à rappeler que des affaissements de terrains se sont produits lors des intempéries qui ont sévi l'hiver dernier, ont mis en danger la vie d'une vingtaine d'habitants du village Ighil Oumenchar, dont les maisons ont subi de sérieux dommages, et d'autres ont failli s'effondrer. Il a fallu faire évacuer précipitamment les habitants des lieux et les caser, temporairement dans une école primaire se trouvant à Thighzert N'Braham, située non loin de leur localité. Des routes, également, ont été, à divers endroits, détériorées par des éboulements, bloquant le trafic routier. Ceci, pour dire, qu'en plus du lancement de la campagne de reboisement lancée, il est aussi souhaité, par les citoyens de la commune d'Ath Laâziz, celui des travaux de réfection des routes menacées. Les services concernés sont interpellés (Travaux publics, et autres), pour éradiquer ce phénomène de glissement de terrains qui préoccupe, réellement, les habitants dont les maisons en sont menacées.