Hier et pour le troisième jour de grève du personnel du tramway d'Oran, aucune avancée n'a été enregistrée, du fait qu'aucun rapprochement, entre les deux parties, n'a été établi. Par conséquent, la grève est maintenue avec, toutefois, l'éventualité d'entamer des négociations, à partir d'aujourd'hui, sachant que le P-DG de Setram Algérie était attendu, hier, selon une source syndicale. Cette dernière précise que le service minimum est maintenu, avec 4 rames sur les 18, en circulation. Le syndicaliste affirme, également, que les agents ont décidé d'exiger le départ de l'actuelle direction, accusée d'être à l'origine de tout ce conflit. Hier, les usagers habituels du tramway avaient espéré un retour à la normale, notamment ceux des quartiers périphériques, devant rejoindre leur lieu de travail. Du coup et avec un passage qui est passé de 15 mn à 2 heures, ces mêmes citoyens se sont rabattus sur les autres moyens de transport, avec tous les désagréments que cela suppose. Pour rappel, la grève entamée le 1er mai, premier anniversaire du lancement du tramway et fête du Travail, a été décidée, après plusieurs mois de malaise et le non renouvellement de contrats à 7 agents de sécurité, en dépit des engagements pris par la direction de geler les fins de contrats. Cela a été le détonateur qui a conduit le collectif des travailleurs, qui ont créé leur propre conseil syndical, de passer à l'action, avec comme principales revendications : la fin des contrats à durée déterminée, ainsi que l'amélioration des conditions de travail, jugées pénibles, aussi bien pour les conducteurs que les agents de carrefours et les contrôleurs qui ne percevaient pas une prime, pourtant octroyée à leurs homologues algérois.