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Constantine : Le CHU sous haute surveillance
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 06 - 2014

L'onde de choc provoquée par le vol du bébé Leith Kaoua, le 27 mai dernier, alors qu'il était hospitalisé au service néonatal de la maternité du CHU Constantine, qui a bouleversé l'opinion publique plus de deux semaines durant, avant qu'on le retrouve un certain vendredi 13 chez une femme à Tamalous, continue encore à secouer les hôpitaux.
Contraints de revoir les méthodes de gestion, notamment sur le plan de la sécurité et la circulation des visiteurs, le CHU Constantine, le premier à subir directement les effets de cette triste affaire, a pris des mesures draconiennes pour remettre de l'ordre à l'intérieur de ses murs. « On a triplé le personnel chargé de la sécurité et du gardiennage au niveau de la maternité, et l'on a commencé l'installation de 110 caméras de surveillance à travers plusieurs points au sein du CHUC, dont 10 sont déjà opérationnelles au niveau de la maternité, un service qui a été particulièrement renforcé sur le plan de la sécurité », nous a appris hier M. Aziz Kaâbouche, directeur de la communication du CHUC. Aussi, celui-ci nous indiquera que selon les orientations du ministre de la Santé, le CHUC a mis en application hier les nouveaux horaires des visites aux malades. Désormais, les visites sont autorisées de 13 heures jusqu'à 15 heures.
Appelant le personnel et les proches des malades à veiller au respect strict de ces consignes, notre interlocuteur insistera à dire qu'il s'agit là de décisions prises dans le souci de créer un climat calme et tranquille au sein de l'hôpital, et qui ne pourrait être au bout du compte que plus bénéfique pour le malade. D'habitude, les visiteurs transforment l'hôpital en un véritable souk, de jour comme de nuit. La visite de fin d'après-midi, naguère autorisée de 18 heures à 20 heures, a été annulée. La nuit devrait permettre aux malades de se reposer, pas de perdre le sommeil avec le bruit des va-et-vient incessants des visiteurs. Les visiteurs des malades hospitalisés y sont pour beaucoup dans l'anarchie qui règne dans les hôpitaux, une véritable catastrophe qui serait très difficile à redresser, tant les mentalités sont conçues ou habillées de mauvaises habitudes. Chaque malade a au moins dix visiteurs le matin et dix autres le soir, qui restent jusqu'à minuit au pied des lits, consommant du thé et discutant de tout et de rien avec les patients, dans le but de leur apporter soutien et réconfort, mais le résultat est tout à fait contraire, car le malade ne peut être que plus harassé par toute cette sympathie qu'on tente de lui manifester.
Rappelons que par le passé la limitation des visites aux malades a été déjà mise en application, puis abandonnée pour on ne sait quelles raisons ?! Peut-être à cause du mécontentement qu'elle a provoqué chez les proches des malades, qui n'ont jamais admis cette limitation, faisant valoir dans ce sens des arguments assez solides, à l'enseigne de la nourriture qu'ils apportent à leurs malades, prétextant la mauvaise prise en charge sur le plan alimentaire, ainsi que d'autres raisons qui ne leur donnent pas trop de torts à vouloir, si obstinément, être près des leurs sur leurs lits de malades. « En tout cas, ils gagneraient tous à se conformer aux nouvelles instructions, tout le monde doit adhérer à cette nouvelle optique pour le grand bien du malade », estime M. A. Kaâbouche. Même les automobilistes doivent se conformer à un plan de circulation qu'on s'attelle à mettre sur pied d'exécution. « Nous avons 400 véhicules qui franchissent chaque heure le portail de l'hôpital, et il faut bien mettre un terme à l'anarchie entraînée par ce flux important de véhicules à travers un nouveau plan de circulation, et l'on devrait dans ce contexte veiller à réguler ou limiter les accès des véhicules à l'intérieur du CHUC », a-t-on encore appris. La contestation du personnel paramédical et des médecins résidents à la suite de l'arrestation de leurs collègues dans l'affaire du vol du bébé ? « Nous avons eu des rencontres avec les délégués des travailleurs et nous leur avons demandé d'adhérer à la nouvelle feuille route afin que les responsabilités soient justement bien assumées par chaque partie », nous dira à ce propos le directeur de la communication du CHUC. Ce dernier rappellera que deux avocats de l'hôpital se chargeront de défendre les collègues placés en détention prévention par le procureur de la République, car ils se trouvent à présent entre les mains de la justice, et rien que le juge pourra les innocenter ou les reconnaître coupables dans l'affaire. Pour rappel, deux médecins résidents ont été relâchés après leur audition par le procureur de la République, alors qu'une infirmière et une sage-femme, dont le cachet humide a été porté en bas du faux certificat d'accouchement de la femme chez laquelle l'enfant a été retrouvé, ont été placées en détention préventive.
Le personnel du CHUC avait organisé plusieurs sit-in depuis la présentation, la semaine écoulée, des présumés coupables devant le magistrat instructeur, manifestant ainsi leur soutien à leurs collègues arrêtés dans cette affaire, tout en estimant qu'ils sont innocents des charges retenues contre eux. Les manifestants dénoncent, aussi, les conditions d'insécurité et la pression de travail au sein du CHUC, de la maternité en particulier, deux aspects qui enveniment leur vie professionnelle et dont la responsabilité incombe à la direction, relèvent les manifestants. « Il y a une nouvelle dynamique pour améliorer le climat de travail, et maintenant que tout l'hôpital est sécurisé, tout ce qu'il y a lieu de faire c'est de s'inscrire positivement dans cet esprit, et tout ira pour le mieux », estime pour sa part M. A. Kaâbouche.


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