Le chantier de démolition du pavillon 2 ou service des grands brûlés et de la chirurgie réparatrice a été finalement entamé, il y a quelques jours, par la direction de l'hôpital d'Oran. Le lancement du chantier a traîné durant plusieurs mois après la fermeture de ce service et le transfert des malades adultes vers l'Etablissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954 et les patients enfants vers l'Etablissement hospitalier spécialisé en pédiatrie Boukhroufa Abdelkader (Canastel). «Nous allons récupérer une assiette de 650 mètres carrés qui devra accueillir un service de chirurgie cardiaque. Nous sommes en train de récupérer tous les services transférés de l'hôpital d'Oran (néphrologie, chirurgie vasculaire, pavillon 10...). Les assiettes seront consacrées à la construction de nouveaux services», précise le chargé de communication de cet établissement hospitalier. Il importe de noter que l'hôpital d'Oran a lancé un avis d'appel d'offres national au courant de cette année pour sélectionner une ou plusieurs entreprises pour raser trois pavillons construits durant la période coloniale, à savoir le pavillon 1, qui accueillait auparavant les urgences cardiaques, le bâtiment de la direction des activités paramédicales et médicales (DAPM) et bien sûr le service des grands brûlés et de la chirurgie réparatrice. La décision de raser ces trois pavillons avait été prise début mars dernier par le conseil d'administration de l'hôpital d'Oran suite aux résultats de l'expertise commandée par la direction générale. Les experts ont estimé qu'il était devenu techniquement impossible d'envisager une réhabilitation et une mise aux normes de ces trois bâtiments. Outre le coût élevé et la longue durée nécessaire à une opération de réhabilitation, les urbanistes avaient soutenu que les bâtiments sont devenus trop vétustes. L'expertise a conclu qu'il était plus judicieux de raser les trois pavillons pour mieux les reconstruire.