Les automobilistes ont constaté, ces derniers jours, qu'une bonne partie des rues et ruelles du centre-ville d'Oran, secteur urbain «Emir Abdelkader», sont sinueuses, très abîmées et non appropriées pour une circulation automobile, sans cesse croissante. Des crevasses et des nids de poules ont été constatés sur les ruelles d'Igli, la Vieille mosquée, la Bastille, Miramar, entre autres. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire, tout le temps, des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids de poule afin d'éviter d'éventuels accidents. A Oran, pas un seul quartier ou cité n'échappe, désormais, à la dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans un piteux état. Aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la ville n'est épargné. Les autorités locales sont conscientes de l'état de dégradation avancé du réseau routier de la ville d'Oran. Des opérations de revêtement sont, à chaque occasion et sans occasion, programmées. Malheureusement, ces opérations, successives, de réfection de la voirie, à coups de milliards, n'arrivent pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent, toujours, de l'état dégradé de la chaussée. Il y a quelques mois, la wilaya d'Oran a débloquée un montant de 60 milliards de centimes qui a été consacré à rénovation d'une bonne partie de chemins de wilaya et de chemins communaux. Il a été ainsi consacré 10 milliards de centimes pour les chemins communaux d'Oran, 10 milliards pour Sidi Chami et le même montant pour Chteibo. Concernant les chemins de wilaya, 22 milliards de centimes y ont été consacrés. Les cahiers des charges relatifs à ces opérations ont été élaborés. Les entreprises qui vont prendre en charge les travaux seront choisies incessamment. Rappelons que le réseau routier dense de la wilaya d'Oran est d'une longueur de 1.052,3 km répartis entre 186,5 pour les routes nationales, 592 pour les chemins de wilaya et 274 pour les chemins communaux. 45 % sont jugés en bon état, 40,5 % sont dans un état moyen alors que 14,5 % sont constitués de routes dégradées.