Oran est de plus en plus en proie à d'interminables embouteillages qui mettent les nerfs des automobilistes à rude épreuve. Depuis quelques jours, la circulation automobile ne désemplit pas, sans répit, créant des bouchons permanents au niveau de toutes les artères de la ville. La ville d'Oran, qui ne cesse de s'agrandir, a vu son parc automobile augmenter sensiblement, d'où les embouteillages et les bouchons qui perturbent la circulation automobile ainsi que la pollution et le stress. Cela s'ajoute au nombre important d'estivants en séjour à Oran depuis la fin de ramadhan. La présence des agents de la circulation routière à elle seule ne peut en aucun cas régler le problème. Aussi, faut-il trouver une solution. Sans un nouveau plan de circulation et sans la mise en service des feux tricolores, la situation ne fera qu'empirer. Les embouteillages font, ces derniers temps, le décor quotidien de la ville d'Oran. Miramar, Front de Mer, Cité Djamel, Petit Lac, Plateaux, Victor Hugo, Grande Terre, cité Emir Abdelkader et même à El Barki, c'est le même constat. Avec un parc roulant de près de 500.000 véhicules/j, la ville d'Oran est au bord de l'asphyxie. Quand on ajoute les 300.000 véhicules supplémentaires de la saison estivale, il est impératif de prendre des mesures imparables. Les points noirs les plus décriés se situent aux carrefours Zabana, pont Asmidal, Cité Djamel, El Bahia, les ronds-points de la wilaya, Dar El-Hayat, les Falaises, les Genêts et la place Roux. Le plus étonnant dans cette histoire est que plusieurs camions, poids lourds et semi-remorques sont dans ces embouteillages, aggravant les bouchons et les allongeant davantage, alors qu'une décision du wali interdit aux poids lourds de circuler en ville après 6 heures du matin. Il est impensable qu'une wilaya de la dimension d'Oran continue d'étouffer sous le poids de la circulation dans les conditions des infrastructures actuellement existantes.