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On a gagné quoi ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 08 - 2014

Quand nos compteurs affichent clairement que nous ne savons plus rien faire, que faut-il donc faire, si ce n'est tout refaire à la place de nous complaire en se laissant bercer par l'euphorie passagère que nous procure l'opium des peuples, ce foot-ball qui nous envoûte avec l'effet que produit chaque jour un peu plus cette balle ronde, qui semble petit à petit avoir remplacé la boule de cristal qui jadis, disait-on, faisait le bonheur de ceux qui l'exploitaient, aux dépend de ceux qui, avec une surprenante naïveté, s'y prêtaient.
Aujourd'hui il faut avoir le courage de reconnaître et dire que le foot ball, qui en plus de la violence qu'il génère, du fait qu'il offre l'opportunité de rassembler massivement, un grand nombre de supporters et les moyens d'extérioriser une colère contenue, le foot devenant par la magie d'un matérialisme démesuré, une source de profit pour les uns, un objet de convoitise chez d'autres, un moyen de traiter de bonnes et louches affaires, naturellement avec au bout du compte une déprédation inestimable, des blessures souvent soldées par un handicap physique, et regrettablement des pertes en vies humaines comme cela nous à été douloureusement donné a entendre et voir.
Ou donc est passé ce foot ball d'antan, celui qui a permis aux amoureux du sport roi de nouer à chaque fois de nouvelles amitiés, de fraternelles connaissances. Ce foot ball qui nous amusait sans nous hanter, qui nous excitait sans permettre à l'emportement coléreux et à la violence démesurée de s'emparer de nous, ce foot ou toute belle action, faisait vibrer le stade entier, et était applaudie par tous, avec à l'esprit l'inconsidération totale de l'appartenance du joueur qui aura réjouit les deux galeries. Sans chauvinisme, c'était au temps ou la qualité du spectacle primait sur le résultat, C'était un temps aujourd'hui hélas, nous vivons un autre.
ORIGINE DE LA VIOLENCE
Aujourd'hui la violence croissante dans les stades est un fait, qui à plus d'un titre est terrifiant. Incontestablement, elle est liée avec le phénomène du holliganisme dans le monde qui accompagne le foot ball de haut niveau. Cependant il faut admettre que la violence ces dernières années - chez nous devenue sociale - explique en partie celle qui se manifeste dans nos stades, sinon comment traduire et expliquer le fait qu'elle se manifeste même dans le cas ou la partie se termine, par une victoire de l'équipe dont les supporters seront les premiers à détruire leur environnement, comme cela nous a avec beaucoup de regrets étés donnés à voir, avec des résultats le plus souvent dramatiques.
CAUSES ET EFFETS
Que pourrait-on déduire d'un diagnostic réfléchi ? Nous découvrirons qu'au-delà de la mélancolie juvénile, et du souci social, des actes nuisibles gratuits, quand ils ne sont pas «calculés et prémédités» sont le plus souvent la cause de la violence dans les stades, des actes nuisibles servant de coups de starter aux conséquences imprévisibles, et surtout incontrôlables.
QUE PEUT-ON ESPERER ET QUOI ATTENDRE LORSQUE
- 1) Une certaine presse s'amuse à lancer d'une voix alarmiste, des titres à la Une relevant bien plus de l'incitation au désordre et à la violence, qu'à une information «déontologiquement» sportive,
- 2) Quand un arbitre déclenche sans tenir cas du retour d'effets, une mini révolution aux conséquences imprévisibles dans le stade, en donnant irrationnellement le coup de sifflet de trop, oubliant en sa qualité de Référé qu'arbitrer c'est juger, et que ceci implique une conscience juste et loyale. Je ne parle pas ici de la faute involontaire que pourrait humainement commettre un arbitre. L'erreur reste humaine. La perfection n'appartient qu'à Dieu.
- 3) Quand les accès aux stades ne se font qu'aux derniers instants, c'est à dire à l'approche du coup d'envoi, sans égard à l'affluence et aux bousculades, avec tous les risques que procure la ruée, et notamment sans le souci de l'insécurité due à cette grave complaisance.
- 4) Lorsque l'entrée des stades n'est pas gérée par des membres de Comités de supporters, connus et animés de sagesse.
- 5) Quand certains Agents de l'ordre public vont aux delà de leurs missions et de leurs prérogatives de sauvegarde des personnes et des biens, en intervenant pour permettre à certains une entrée gratuite.
- 6) Lorsque l'irresponsabilité des parents apparaît au grand jour à l'entrée des stades, avec la présence d'enfants mineurs non accompagnés livrés à la délinquance juvénile, à ses tragiques résultats ou alors à l'exploitation dans la vente au marché noir de billets d'entrée.
- 7) Quand les écoles de foot ball, deviennent le dernier des soucis de certains clubs.
- 8) Lorsque parfois certains Présidents de clubs, entraîneurs ou joueurs recourent publiquement à la violence verbale, par voie de presse ou alors usent de paroles sinon de gestes roturiers ou carrément d'actes brutaux et violents.
- 9) Quand certains responsables (de la F.A.F, des Ligues régionales ou de la Commission de discipline) appliquent comme cela s'est vu, une politique de deux poids, deux mesures en matière de règlements des litiges.
-10) Lorsque les infrastructures sportives se montrent exiguës et insuffisantes, et que les besoins affichés doivent trouver leurs solutions à travers une édification infrastructurelle réfléchie et équilibrée, ce qui permettrait une meilleure pratique éducationnelle, morale et sportive.
- 11) Quand de faramineux montants se rapportant à «l'achat ou la vente» de joueurs échappant au fisc, sont publiquement affichés sans être soumis à imposition, or que le jeune supporter souvent sans emploi donc sans ressources, est soumis à contribution, en payant le tarif du billet pour accéder au stade.
- 12) Lorsque la télévision lors des retransmissions des rencontres, ne jugent pas utiles de respecter les normes.
- 13) Enfin, quand le transport, n'est pas assuré à la fin des rencontres, livrant une marée de supporters à l'oisiveté, à la liberté d'action, et pourquoi pas à la manipulation.
Pour terminer, si la volonté politique est de mettre fin à la violence, et de donner son vrai sens à «On a gagné», il faut admettre que le recours à l'huis clos, n'est pas du tout la bonne solution. Comme il faut admettre que l'éradication de cette violence, n'est pas du seul devoir du Ministère de la Jeunesse, de Sports et des loisirs, mais celui de chacun. Parents, école, comités de supporters, mouvement associatif en général et sportif en particulier, pouvoirs publics et bien sur les médias.
En contribuant sérieusement, il est possible d'arracher les graines de la violence de nos stades, et y planter le fair play.


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