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Opération «bizutage» pour étudiants
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 09 - 2014

La rentrée universitaire a officiellement démarré le dimanche 07 septembre 2014, à l'université d'Oran Es Sénia, et comme d'habitude, chaque début d'année, les problèmes du transport universitaire, de l'hébergement et de la restauration se posent avec acuité, déboussolant les étudiants les plus optimistes, et plus particulièrement les nouveaux bacheliers qui sont carrément soumis à ce qui s'apparente à une opération de bizutage due à des défaillances dans la gestion des œuvres universitaires.
Les œuvres universitaires qui gèrent les dossiers de bourse et qui ont pour vocation de faciliter la vie des étudiants en matière de restauration, de transport, d'hébergement, et d'actions sociales et culturelles, devraient pouvoir assurer convenablement leurs missions , bien avant le démarrage des cours ; ce qui n' est malheureusement pas le cas ,on récidive à chaque rentrée universitaire.
Si on se limite, ici, au transport des étudiants, celui-ci n'a pas encore été réglé, mais le sera selon toute vraisemblance, après la fête de l'Aïd El Adha, pénalisant ainsi bon nombre d'étudiants, et plus particulièrement, ceux qui résident dans les localités avoisinantes, plusieurs communes et chefs lieu de Daïra de la Wilaya d'Oran. Parmi les localités en question, nous pouvons citer les plus connues telles Gdyel, Ain El Turc, Bousfer, Misserghine, Boutlélis, Arzew, El kerma, Oued Tlélat, Tafraoui, et un grand nombre d'autres villages environnants. Cela fait beaucoup, c'est-à-dire beaucoup de localités et beaucoup d'étudiants pénalisés.
Les cours ont donc commencé. Ils seront donc soit ratés par les étudiants, soit suivis avec du retard, si l'enseignant ferme l'œil sur ceux qui arrivent après l'heure. Et cela perturbe le bon déroulement des études, car ralentissant la progression des enseignements. De surcroit, selon les textes officiels, tout étudiant comptabilisant cinq (05) absences dans une matière est exclue de celle-ci. Heureusement ou pas, le social imprégnant encore nos mentalités, l'enseignant ferme l'œil, d'autant plus que l'étudiant n'est nullement responsable de ses absences, en ce début d'année.
Et quand le nombre d'étudiants ab-sents s'avère important, il arrive à l'enseignant d'annuler sa séance de cours, par crainte de sanctionner les absents. Par ailleurs, dans un article paru dans les colonnes de ce même journal, le lundi 18 novembre 2013, sous le titre « L'étudiant face au bulldozer de la bureaucratie universitaire », j'avais déjà soulevé les multiples tracas auxquels sont confrontés les nouveaux étudiants , les anciens étant plus ou moins « vaccinés » contre moult virus d'une gestion au petit bonheur la chance .
Chacun pouvant la concevoir, et à fortiori l'étudiant concerné, cette situation déstabilisatrice provoque chez beaucoup de jeunes un certain découragement, sinon une certaine aversion pour tout ce qui touche à l'accompagnement à l'université, à travers divers services, donc à l'attrait que l'étudiant doit normalement ressentir pour ses études.
Pour causer encore transport, si à titre d'exemple, un étudiant résidant à 20 kilomètres d'Oran, doit débourser au moins 100 dinars pour un taxi collectif pour rejoindre son université, cela lui coûtera 200 dinars par jour. En vingt jours, le jeune dépourvu de ressources, aura casqué 4000 dinars. Ne parlons pas de la restauration, le sandwich du gargotier d'à côté nécessitant entre 120 et 250 dinars. Ainsi, la totalité de la bourse du premier trimestre (4000 DA), et une bonne partie de celle du deuxième, que tout étudiant n'aura pas encore perçue ne suffisent pas à faire face aux frais du premier mois d'études. Et bonjour les « hypothèques » pour les étudiants de condition modeste.
Quant à certains étudiants qui résident loin d'Oran et inscrits sur les listes, des enseignants ignorent encore les motifs de leur invisibilité, et supposent donc qu'ils sont confrontés à des problèmes d'hébergement en chambre U.
Mais pourquoi donc fixer une date de ren-trée universitaire, alors que le transport, l'hébergement et la restauration universitaires ne sont pas assurés, ne suivent pas ? Ne parlons pas des activités culturelles et sportives. Et bien évidemment, les responsables de cette situation ne vont piper mot sur ce dérèglement récurent ! Ils n'ont pas à se justifier et le peuvent-ils ou le doivent-ils d'ailleurs ?


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