Le CSC ne gagne plus. Après avoir fait illusion en début de saison, l'équipe de Garzitto est rentrée dans les rangs au grand désespoir des dirigeants et des supporters. La rage au cœur, ces derniers ont commencé à déserter les travées du stade Hamlaoui. Et cela s'est vérifié ce samedi soir à l'occasion du match que leur équipe a disputé devant la JS Saoura : ils étaient seulement quelques centaines d'irréductibles qui ont fait le déplacement pour encourager leurs favoris. Mais ils ont été déçus une fois de plus par les camarades de Allag. « Le terrain était impraticable pour développer un bon football », a déclaré en conférence d'après match l'entraîneur Garzitto en tentant d'expliquer la contre performance de son équipe. « On aurait du faire mieux que ça, car on a eu deux ou trois occasions nettes mais la finition faisait défaut. En somme, l'absence de quelques cadres se fait cruellement ressentir », a-t-il indiqué en faisant allusion plus particulièrement au buteur Boulemdais, blessé. Aussi, l'entraîneur franco-italien mise sur le mercato pour renforcer l'effectif. Mais quoi qu'il en soit, l'entraîneur des sanafirs refuse de quitter la barre technique. « Je ne vais pas jeter l'éponge. Pour moi, il n'y a pas le feu à la maison. Quand j'ai pris l'équipe je savais que son niveau était tout juste moyen. Je savais qu'on serait peut être dans les six premiers, mais jamais sur le podium » affirma t-il. Ce n'est pas l'avis du directeur général Omar Bentobbal. Celui-ci a rétorqué que son équipe joue bien durant la première mi-temps. Mais en seconde mi-temps elle baisse de niveau. « Cela prouve, qu'il n'y a pas de coaching, mais du simple bricolage » précisera t-il. Ce dialogue de sourds entre les deux principaux responsables de l'équipe inquiète les supporters qui ont abreuvé d'insultes Garzitto et ont exigé son départ. « Il n'y a aucune clause dans le contrat actuel de Garzitto qui m'empêche de le licencier, car dès son retour en début de saison je lui ai fait signer un autre contrat. Et maintenant je peux me séparer de lui à n'importe quel moment, et sans aucun préjudice pour le club », nous a déclaré jeudi, en aparté, Bentobbal. Alors, qu'attend-t-il pour le faire se sont interrogés des supporters des vert et noir en pensant «qu'il faut absolument crever l'abcès, parce qu'il ne faut pas se voiler la face : le CSC est malade !».